Edition: Société des Ecrivains
Nombre de pages: 196 pages
Résumé: Une enquête
policière menée tambour battant par une équipe de flics tourangeaux confrontés
à leur pire cauchemar: un tueur psychopathe, grand buveur de sang devant
l'éternel et qu'entre eux ils surnomment "le démembreur"... Thriller
loufoque autour d'une chasse au vampire en pleines seventies,
"Ivazinovitchoff" tient toutes ses promesses, et bien plus encore!
Grégory Merleau orchestre un savoureux mélange des genres, décalé et jouissif,
saignant et hilarant.
Mon avis : Une
équipe de police, un tueur en série… Jusque-là, rien de nouveau dans un
policier. Vous me direz même que c’est la base d’un tel style.
L’inspecteur
Pénichot se trouve chargé d’une étrange affaire : un tueur en série tue
des personnes, mais sépare systématiquement le corps de la tête. La première
victime est la femme d’un de ses ancien collègue, disparu de la circulation
depuis 13 ans.
Si l’inspecteur a
des idées, et un relativement bon flair, il lève facilement le coude et dérape
dans les excès régulièrement.
Néanmoins, aidé
de son équipe, toujours au rendez-vous, il tente d’alpaguer le meurtrier.
Ce qui surprend
dès le début, c’est les traits d’humour et les jeux de mots, même dans les
scènes les plus sanglantes ! J’avoue que c’est un peu déstabilisant. D’un
côté, on a juste envie de plisser le nez et de mettre une main sur le cœur en
lissant les descriptions gore ; mais de l’autre, on ne peut s’empêcher de
pouffer de rire quand on tombe sur des comparaisons pas piquées des vers.
Les personnages
sont haut en clameur, jurent avec des expressions désuètes. Ils restent
entier : pas de demi-mesure, pas de demi-péché. Cela fait rire que
quelqu’un mourant de peur puisse penser à la recette de la mayonnaise, ou que
des policiers devant faire une filature puissent boire trois livres de vin pour
se réchauffer.
Vous l’avez
compris, ce livre n’est pas un policier comme un autre, pas du tout
même !! Alors si vous voulez découvrir un nouveau genre, n’hésitez pas.
Points
attribués : 7/10
Je remercie l'edition Societe des Ecrivains pour cette lecture si particulière
J'adore... Tout simplement !
RépondreSupprimer