Edition: Presses de la Cité
Nombre de pages: 452 pages
Résumé: Beryl Markham a deux ans lorsque sa famille s'installe au Kenya en 1904. Très vite abandonnée par sa mère, elle est élevée par son père – entraîneur de chevaux de course – et par les natifs de la tribu Kipsigi, qui vivent sur les terres paternelles. Cette éducation non-conventionnelle pour quelqu'un de son rang fait d'elle une jeune femme audacieuse et farouche, qui voue un amour sans bornes à la nature sauvage et se moque de la bienséance. De mariages ratés en liaisons contrariées – elle tombe éperdument amoureuse de Denys Finch Hatton, l'amant de l'auteure Karen Blixen –, Beryl va peu à peu s'imposer comme l'une des femmes les plus singulières de son temps. Elle sera la première aviatrice à accomplir un vol transatlantique en solitaire d'est en ouest... Avec pour décors les paysages majestueux de l'Afrique du début du XXe siècle, Paula McLain nous livre l'histoire d'une femme hors du commun qui n'aspire qu'à être libre.
Mon avis :
Beryl est arrivé à l’âge de 2 ans au Kenya. Si son père et elle se sont bien
installés, sa mère et son frère sont repartis en Angleterre.
Elle grandit donc
au contact d’une tribu africaine proche, entourées des chevaux de l’élevage de
son père, et loin de ressembler à une jeune fille convenable comme l’entend la
société, elle devient une jeune fille avec de l’ambition, de l’amour pour les
cheveux et l’envie de mener sa vie comme elle l’entend.
Au lieu de cela,
elle se retrouve obligée en quelque sorte de se marier, et se retrouve seule au
Kenya.
Cette jeune
femme va choquer la bonne société, mais
elle veut atteindre ses objectifs.
J’ai adoré le
voyage au Kenya ! Un dépaysement complet, j’ai senti la terre d’Afrique
sous mes pieds, j’ai entendu les chevaux, j’ai écouté les chants africains.
J’ai été
complètement mise en situations par les descriptions du livre. L’auteur
transporte ses lecteurs dans son territoire, à côté des personnages qui vivent
dans ces pages.
Le livre est bien
écrit, fluide, avec suffisamment de descriptions et d’anecdotes historiques
pour que le lecteur puisse se placer correctement dans l’histoire. Les
dialogues sont nombreux, les interractions sont bien décrites, et Beryl est
désespérément attachante. Si jeune, si vive, et si décidée surtout.
Même en ne lisant
pas le livre, je continuais à penser à Beryl et à ses péripéties. Les hauts et
les bas de sa vie, ses réussites et ses déceptions, et l’entourage dont Karen
Blixen, si célèbre pour son livre La ferme africaine.
En ayant terminé
ce livre, et en ayant lu la note de l’auteur, je n’ai eu qu’une envie :
faire des recherches sur la véritable Beryl Markham et le livre qu’elle, elle
aussi, écrit, mais qui n’a malheureusement pas eu autant de succès que celui de
son amie.
Bref, voilà un
livre magnifique, que je ne regrette absolument pas d’avoir découvert. Il est
magnifique, m’a laissé rêveuse même après l’avoir terminé, et j’ai eu du mal à
partir d’Afrique.
C’est un signe
que ce livre est un vrai gros coup de cœur pour moi.
Points attribués :
10/10
Je remercie l’édition
Presses de la Cité pour cette lecture africaine.
Petit bonus
Ah oui, ça donne envie !
RépondreSupprimerMerci pour ton avis :)