Edition: Presses de la Cité
Nombres de pages: 380 pages
Résumé: L’Évangile selon Dédé.
Li-ber-té ! Après trente ans de prison, Johann Andersson, plus connu sous le nom de Dédé le Meurtrier, est enfin libre. Mais ses vieux démons le rattrapent vite : il s'associe à Per Persson (réceptionniste sans domicile fixe) et à Johanna Kjellander (pasteure défroquée) pour monter une agence de punitions corporelles. Des criminels ont besoin d'un homme de main ? Dédé accourt ! Moyennant une large commission. Alors, le jour où il découvre la Bible et renonce à la violence, mettant en péril la viabilité de l'entreprise, Per et Johanna décident de prendre les choses en main. Game over Dédé !
Mon avis :
Dédé le meurtrier vient de sortir de prison. Décidé à ne plus y retourner, il s’est
promis de ne plus attenter à la vie de quelqu’un. Mais voilà, il faut bien
vivre…
C’est alors qu’apparaît
dans sa vie deux personnages tout à fait particulier : le réceptionniste
de l’hôtel miteux dans lequel il vit, et une femme pasteur défroquée.
Ensemble, ils
montent une entreprise tout à fait hors du commun : il s’agit d’un crime
organisé contre paiement, avec des limites tout de même : pas de meurtre,
pas de violence devant enfants, etc. Tout est tarifé, et durant deux ans, les
trois larrons mènent une vie agréable. Même si, évidemment, cela ne pouvait pas
tenir beaucoup plus longtemps. Surtout quand le meurtrier en titre décide de
raccrocher, et de se consacrer à Jésus-Christ.
C’est loin d’arranger
Per Persson et Johanna Kjellander, qui pensait pouvoir assurer le reste de leur
vie. Pas le choix, il faut faire quelque chose…
C’est le premier
roman que je lis de Jonas Jonasson. J’en ai évidemment énormément entendu
parler, mais jusqu’ici, l’occasion ne s’était pas encore présentée.
C’est
complètement loufoque, décalé, et… totalement addictif ! L’association de
ces trois personnages qui pourtant n’ont rien à voir l’un avec l’autre, crée un
trio tout à fait extraordinaire. Il faut avouer qu’un meurtrier qui se trouve
touché par la grâce de Dieu, un pasteur qui n’a jamais cru en Dieu, et un
réceptionniste qui n’a jamais rien reçu de la vie, cela ne pouvait que
favoriser une histoire commune tout à fait étonnante.
J’aime beaucoup
la tournure de phrases, l’humour omniprésent, la vivacité des conversations, et
le happy end.
Je suis vraiment
contente d’avoir pu découvrir cette plume, et je crois qu’à l’avenir, je vais
me pencher un peu plus sur la bibliographie de Jonas Jonasson.
Points attribués :
8/10
Je remercie l’édition
Presses de la Cité et Babélio pour cette lecture décoiffante.
Il vous tente?
Je n'avais pas été spécialement emballée par le premier roman de l'auteur mais pourquoi pas...
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