vendredi 29 avril 2016

Sous le regard du loup de Gilles LAPORTE


Edition: Presses de la Cité Terres de France

Nombre de pages: 381 pages

Résumé: Loup y es-tu ? Un paisible village vosgien attire journalistes et chasseurs, curieux de tout poil et de la France entière. Le loup serait de retour... Seule Marie, clairvoyante étudiante, prouvera qu'il ne faut pas craindre la nature mais bien la bêtise humaine.

Claude, paysan, découvre dans l'un de ses parcs des brebis égorgées... Commence une histoire qui va ébranler la France entière en cette année 1977. Partout on glose sur « la nouvelle bête du Gévaudan ». Et l'affaire prend bientôt un tour politique car non loin, dans son vaste domaine de Valdigny ? vit un mystérieux châtelain, un « ancien nazi », selon la rumeur colportée par des chasseurs. Marie, fille de Claude et étudiante en philo, milite pour le respect de la nature qu'elle aime tant. A l'acharnement masculin contre l'animal incriminé, elle oppose la bienveillance féminine...


Mon avis:  Dans un petit village tranquille de France, une bête sauvage fait des ravages parmi le bétail des fermiers des environs. 

Le premier touché, Claude Labouret, est émotionné et rappelle à lui sa fille, Marie, étude à l’université. Celle-ci entend la détresse de son père et revient sur ses terres natales. 

Commence alors une recherche approfondie et des battues pour tenter de retrouver la bête qui a provoqué ce désastre. La presse locale s’en mêle également, et profite de l’évènement pour faire gonfler ses ventes… 

Je dois l’avouer, je me suis ennuyée, du début à la fin… 

Je n’ai trouvé aucun fil rouge, rien de concret qui permette au livre de garder un sens réel. J’ai eu l’impression qu’on partait dans tous les sens, et que rien ne tenait ensemble. 

Le début du livre pouvait promettre toutes sortes de choses pourtant : du mystère, un esprit familial, tout ce que j’aime donc. Mais le souci, c’est que finalement, rien ne s’est imbriqué correctement. 

Entre la jeune marie, la Générale, le maire, le curé, et le petit journaliste, sans compter tous les autres personnages satellites, il n’était pas forcément évident de donner une véritable vie à chacun. J’aurais pourtant bien aimé, parce que la plupart des protagonistes sont les êtres qui peuplent un petit village et qui lui donne le piquant de terroir que l’on aime. Pas cette fois… Trop velléitaire pour certains, trop effacés pour d’autres, trop excentrés pour les derniers, et c’est un village fantôme, qui ne vit pas pour de vrai. 

Quant au personnage principal, la fameuse bête que l’on soupçonne d’avoir tué du bétail, il reste absent pour ainsi dire du début à la fin. Bon, il est vrai que l’auteur en donne la raison à la fin de son roman, mais pour moi, c’est arrivé trop tard, un peu comme une série télévisée à qui l’on a octroyé quelques supplémentaires après plusieurs années d’absence. On a perdu le goût et l’envie… 

En somme, je n’ai rien retiré de particulier de ce roman. Je le regrette. 

Points attribués : 5/10 

Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture de terroir

Il vous tente?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire