Edition: Sarbacane
Nombre de pages: 220 pages
Résumé: Lola, 10 ans, est projetée dans le passé après sa rencontre avec les agents secrets Vassili et Moloï. Grâce à la machine à laver le temps inventée par son papa, elle se retrouve en 1982, quand son papa avait 10 ans. Pour revenir en 2016, elle doit affronter des espions américains, des agents boulgourks, un colosse aux dents d'acier, les amoureuses de son papa, etc.
Mon avis : Lola a une famille un peu spéciale : une maman partie rejoindre les anges, un papy qui fait le tour du monde, une mamy qui fait des soupes… immangeables, et un papa inventeur et toujours dans la lune.
Son univers lui plaît, même si le fait que sa maman ne soit plus là lui fasse encore bien de la peine.
Un jour, elle se fait kidnapper par d’affreux personnages, et envoyer de force 34 ans plus tôt, grâce à une machine à remonter le temps créé par son papa, mais défectueuse à certains points de vue.
La voilà donc propulsée en 1982, et face à un papa de 10 ans. Pas évident à assimiler. Surtout qu’il faut lui expliquer pourquoi elle est là…
D’abord, l’écart dans le temps m’a fait sourire, pour des raisons toutes personnelles. En effet, je suis née moi-même en 1982, et je fêterai donc mes 34 ans tout bientôt ! Pour m’interpeller, il n’y avait pas mieux.
Lola est adorable. Elle a beaucoup de vivacité, d’énergie, d’intelligence, et la langue bien pendue. Elle a un cœur gros comme ça, et n’importe qui l’apporterait, pour peu qu’elle existe pour de vrai.
Le changement de génération pousse la petite fille à remettre en question le confort qu’elle possède à son époque : les téléphones portables, les ordinateurs surpuissants, et autres technologies que ne connaissent pas encore les enfants de 1982. Elle est bien forcée de faire cette époque, et de trouver d’autres solutions pour pallier les outils qu’elle connaît.
Le personnage du papa est très distant en tant qu’adulte, mais très intrigant en tant qu’enfant. Génie surdoué, il a créé une machine à voyager dans le temps, bidouille des gadgets et a des TOC. Pas forcément facile à gérer tout ça. Pourtant, il faut avouer qu’il s’en sort plutôt bien.
Le sentiment qui transperce tout au long du livre, c’est la douceur, et l’amour familial. Régulièrement, Lola manifeste l’envie d’un calin de la part de son papa, ou rêve du retour de sa maman. Et je trouve ça tellement tendre, je serais bien restée encore un peu en compagnie de cette petite fille.
Bref, je ne voudrais pas trop en dire, de peur de dévoiler ce qu’il ne faudrait pas que vous sachiez à l’avance. Mais juste une chose : n’hésitez pas à ouvrir ce livre.
Points attribués : 9/10
Je remercier l’édition Sarbacane pour cette lecture rétro.
Il vous tente?
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