mardi 20 septembre 2016

De si jolis mensonges de Léa LAURENT


Edition: City
Nombre de pages: 256 pages

Résumé: Un brin délurée et paresseuse, sans un sou en poche et totalement accro du shopping. Voilà Lizzy Sullivan, 29 ans, une jeune femme incapable de garder un emploi et encore moins une relation amoureuse. Mais Lizzy en assez d’attendre que le bonheur lui tombe dessus. Elle décide donc de passer à l’action. Et réussit à se faire embaucher comme styliste pour une grande marque de chaussures en s’inventant un CV et des compétences qu’elle est très loin d’avoir. Après tout, un mensonge n’a jamais fait de mal à personne… A condition de ne pas confier ses secrets à n’importe qui, surtout pas à un collègue un peu trop séduisant. Des petits mensonges certes, mais de grands désastres en perspective…

Une comédie romantique pétillante et drôle avec une délicieuse french touch !



Mon avis : Lizzy a 29 ans. Elle vient de perdre son emploi, et se retrouve en même temps célibataire. Bien décidée à déprimer à volonté, elle se retrouve à créer un faux CV pour entrer dans une entreprise de stylisme de chaussures.

N’ayant aucune expérience dans le domaine (bien qu’étant une complète shoes addict, ses 115 paires en attestent), elle se retrouve coincée à devoir les preuves d’un talent qu’elle ne possède pas, de prime abord.

Mais le hasard fait parfois bien les choses. Puisque sur son lieu de travail, elle rencontre un homme comme elle en rêve depuis longtemps. Seulement voilà, parfois la réalité rattrape les utopies, et Lizzie doit batailler ferme pour garder la tête hors de l’eau…

Je l’avoue, je n’étais pas très emballée par cette lecture. Lorsque je l’avais reçu par la poste, et après lu le quatrième de couverture, je m’attendais à me retrouver face à une autre accro du shopping, à l’humour anglais et légèrement hystérique sur les bords. Bref, je n’attendais pas grand-chose de ma lecture.

Je me suis pris une porte en pleine figure !!! Et ma petite conscience m’a susurré, après avoir lu la dernière page de ce roman : « C’est bien fait ! Tu n’avais qu’à pas te fier aux apparences ». Ma petite conscience est parfois caustique…

J’ai pleuré de rire (mon collègue, pendant ma pause de midi, s’est même demandé si je ne devenais pas dingue, à me voir rire et pleurer à la fois), j’ai été émue aussi. J’ai été touchée quoi.

Lizzie est un personnage drôle, même si elle ne s’en rend pas compte. Ses comparaisons sont souvent très, très, colorées, et son imagination galopante rajoute la couche supplémentaire de l’humour. Elle s’imagine pauvre fille, elle se révèle adorable et tendre. Elle se pense décevante pour son entourage, il apparaît qu’elle est capable de grandes choses.

J’ai eu l’impression de voir Lizzie grandir au fil des pages, passer de l’adolescente boudeuse à une jeune femme sensible et fière de ce qu’elle est.

Quant à sa colocataire, Rachel, fille à papa, insouciante, et une véritable amie pour Lizzie, elle est incontournable, elle aussi. Elle déborde d’idées, ne lésine sur rien, ne recule devant rien.

Pour terminer les présentations (non je ne vous parlerai pas du coup de foudre de Lizzie, vous devrez le découvrir vous-même), la famille de la jeune femme est désopilante, surtout sa mère, incroyable du début à la fin, à sa manière bien sûr.

Je n’ai qu’une seule chose à dire… Il faut que vous le lisiez absolument !!

Points attribués : 10/10

Je remercie l’édition City pour cette lecture-bonheur.

Il vous tente?

1 commentaire:

  1. Tu nous fait baver....ça donne envie.
    Je viens de terminer " le nouveau nom " d Elena Ferrante.
    Je commence " nos adorables belles filles " d Aurélie Valognes.
    Réré

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