jeudi 30 avril 2015

Bienvenue à Big Stone Gap d'Adriana TRIGIANI


Edition: Charleston
Nombres de pages: 315 pages

Résumé: Ce roman, nous plonge en 1978 dans une petite ville Américaine où tout le monde se connaît. Ave Maria personnage principal de ce roman est pharmacienne à Big Stone Gap et vient de perdre sa mère. Son père Fred Mulligan est également décédé. Sa mère la laisse affronter un terrible secret de famille. Ave Maria est l’une des rares étrangères à vivre à Big Stone Gap. En effet, elle est Italienne de par sa mère mais a toujours vécu ici. C’est une femme très occupée qui passe son temps à s’occuper des autres et a oublié de penser à elle. C’est une vieille fille. À Big stone Gap, les filles se marient jeunes ou ne se marient pas. Ave Maria va sur sa Trente sixième année alors elle a déjà sa petite idée sur la question. Elle lit les personnalités d’après les visages grâce à un livre chinois qu’elle aime emprunter à la Bookmobile d’Isa Lou, la bibliothécaire de la ville qui est sortie avec la moitié des hommes du coin

Mon avis: Mon avis :  Big gap stone est une petite ville comme je les aime , avec les voisins qui se connaissent, des petits commerces, des traditions, des fêtes locales, et tout le toutim.

Ave Maria, trentenaire, a vécu toute sa vie de la même manière, en cotoyant les mêmes personnes, et en ne dérogeant jamais à ses habitudes.

Jusqu’au jour où sa mère décède. Elle hérite, ce jour-là, de la maison dans laquelle elle a toujours vécu, de la pharmacie dans laquelle elle travaille et d’une lettre qui va tout changer.
Sa mère lui apprend, de l’au-delà, qu’elle n’est pas la fille de Fred Mulligan, qu’elle est italienne, et que son père n’a jamais su son existence. Bouleversée et pas mal secouée, Ave Maria tente tout doucement de découvrir qui est ce père qu’elle n’a jamais connu. Elle tombe sur une correspondance qu’entretenait sa mère avec sa tante, vivant en Italie.

De fil en aiguille, les choses avancent.. mais pas toujours comme elle le voudrait. Car si jusque-là, elle était la vieille fille de la petite ville, les demandes en mariage commencent à lui tomber dessus. Et évidemment, comme dans toutes les petites villes, tout le monde veut s’en mêler un peu.

C’est un livre doux, tendre, et rempli de petites touches amusantes. Il m’a beaucoup plu par sa simplicité, par la façon qu’il a de transporter le lecteur au pied des montagnes américaines, là où les valeurs ancestrales sont encore si fort respectées.

J’ai passé un très bon moment en compagnie d’Ave Maria et d’Iva Lou, qui ont été pour moi, les personnages les plus forts du récit.

Points attribués : 7/10

mercredi 29 avril 2015

Confessions - Mémoires d'un exorciste de Gabriele AMORTH



Edition: Michel Lafon

Nombres de pages: 308

Résumé: Aujourd'hui encore, nombre de personnes - et des plus sérieuses - font appel à des exorcistes pour se libérer de maux inexplicables dont elles souffrent dans leur corps et leur âme.
Le Père Gabriele Amorth est considéré comme le plus célèbre exorciste du monde. Il s'acharne à délivrer ces êtres affligés de souffrances que ni la médecine ni la psychiatrie ne peuvent apaiser, et y parvient souvent de façon spectaculaire.

Dans cet ouvrage, il nous donne maints exemples de ces «possessions» qui témoignent du pouvoir de Satan, parfois de manière stupéfiante, comme chez cette femme vomissant des clous ou chez ce garçon brûlé par de l'eau bénite.

Mon avis : C’est une lecture particulière, mais j’avais très envie de la faire.

Je suis quelqu’un d’assez ouvert concernant ce sujet. Et bien que je me doute que les journalistes ayant reçu le témoignage de ce prêtre aient certainement modifié la forme, le fond doit être tout de même intéressant.

Gabriele Amorth, prêtre exorciste italien, relate son parcours pour arriver à la position qu’il occupe maintenant, dans la première partie du livre. Il raconte sa vie avec simplicité, et humour. Première approche très positive pour moi, qui permet à mon sens de découvrir le personnage en lui-même avant sa fonction.

Ensuite, il explique sa manière de procéder. Il éclaircit le fait que tous les exorcismes ne sont pas destinés à des possessions démoniaques, mais qu’ils peuvent également rassure simplement. Tous les exorcismes ne sont pas de la même intensité.

Il aborde ensuite les cas plus graves, nécessitant des actes de foi plus conséquent. Il narre des cas vécus, qu’il atteste lui-même. Les journalistes ont également recueilli des témoignages en Italie et ailleurs, de personnes ayant subi des manifestations hors du commun.

La dernière partie du livre est plus spirituelle, et m’a un peu moins intéressé.

Ce qui est narré dans ce livre peut paraître trop gros pour être vrai. On pourrait avoir tendance à croire à de l’extrapolation. Mais je pense que beaucoup d’entre nous ont entendu parler, ou même vécu, des situations paranormales, ou tout au moins tout à fait particulières. Evidemment, par écrit, la situation reste lointaine du lecteur, et ne rend pas justice à la situation.

Je serais par contre intéressée de lire des témoignages de personnes ayant vécu des situations particulières. S’il y a ici des personnes qui envie de me laisser des petits messages me racontant cela, je les lirais avec attention.

Dans l’ensemble, j’ai trouvé ce livre intéressant, et particulier en tout cas. Je suis contente de l’avoir abordé.


Points attribués : 7/10

mardi 28 avril 2015

La bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina BIVALD



Edition: Denoël

Nombres de pages : 496 pages

Résumé: Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. 

Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance. 

Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel…


Mon avis : J’ai beaucoup entendu parler de ce livre, en bien évidemment. Je me suis donc décidée à le tenter, et le découvrir.

Sara, jeune suédoise, débarque aux Etats-Unis, pour rejoindre sa correspondante, Amy Harris.

Mais arrivée dans la petite ville de Broken Wheel, elle découvre que celle-ci est décédée. Mais elle avait tout de même prévu que Sara reste chez elle, pendant la durée prévue de son séjour.

Si au début, Sara ne sait pas trop où est sa place, elle finit par avoir une idée qui pourrait lui permettre de se créer un espace à elle : ouvrir une librairie avec les livres d’Amy.

Même si elle ne touche aucun salaire, puisque le local qu’elle occupe et les livres ne sont pas à elle, la chose se prépare et se déploie. Les habitants de cette petite ville sont tout à fait particuliers : comme dans toutes les petites villes, tout le monde connait la vie de tout le monde.

De fil en aiguille, Sara finit, sans s’en rendre compte, par créer une nouvelle atmosphère et réveille la ville et ses habitants.

J’ai adoré la personnalité des habitants de Broken Wheel : compliqués, ayant chacun leurs secrets et leurs passés.

Le livre m’a plu, et j’ai beaucoup aimé le fait qu’on parle de livres que j’ai lu aussi et que j’aime. Le plaisir de l’odeur des livres et l’amour de la lecture m’ont ravis aussi.

J’ai passé un bon moment, et j’ai beaucoup aimé l’atmosphère de cette petite ville. Ce n’est pas un coup de cœur, malgré cela. 


Points attribués : 8/10

Histoire de la Légion Etrangère d'Emilio CONDADO MADERA


Edition: Publibook
Nombre de pages: 301 pages

Résumé: Du mythe à la réalité, il y a parfois un gouffre… Qui n’a jamais imaginé la vie au sein de la Légion étrangère? Combien sont intimement convaincus de détenir la vérité sur la question? Par-delà le fantasme et les idées reçues, les mystères sont ici levés et la Légion mise à nue. De l’histoire du corps d’armée en anecdotes personnelles, ce témoignage authentique nous fait voyager au cœur d’un surprenant microcosme. 
À travers ce témoignage criant de vérité, Condado Madera nous ouvre grand la porte de la Légion étrangère et nous fait part de sa propre expérience au sein de l’Armée. L’auteur raconte, sans jamais porter de jugement, laissant ainsi au lecteur la possibilité d’apprécier les faits. Un récit où les tabous et la langue de bois n’ont pas lieu d’être, un témoignage qui apporte de nombreuses réponses sur un univers éminemment fantasmé.

Mon avis: Voilà un livre précieux pour tous ceux qui s’intéresse à ce sujet.
Etant complétement néophyte en ce qui concerne cette partie de l’histoire, j’ai donc entamé le livre avec une envie de découverte complète.

La première partie du livre est assez complexe. On y explique la raison pour laquelle le gouvernement de l’époque décide de créer une légion étrangère. On y détaille les articles de loi y afférant, et les décisions prises au fur et à mesure de sa création.

On y narre ensuite sa naissance proprement dite : Les annonces, recrutement, et élaborations des différents bataillons, et enfin leurs affectations respectives.
Une fois arrivé en Algérie, la seconde partie du livre narre différents épisodes plus ou moins connus de La Légion étrangère. Il y a la création des camps, les problèmes liés à l’ennui, à l’alcool et aux maladies.

On y fait aussi mention des dirigeants des bataillons, avec leurs bons et mauvais côtés. Les décisions prises dans certains sont expliquées en détail.

Et enfin, la fin de la légion étrangère française, quand elle passe aux mains des espagnols.

Bien que plus lourd à lire que d’autres livres, j’ai tout de même été intéressée. Maintenant, comme je l’ai dit, j’ai tout découvert en une seule fois. Voilà pourquoi, peut-être, cela m’aura semblé lourd.
Néanmoins, je pense qu’il mérite vraiment d’être lu, si c’est un sujet qui vous intéresse.

Points attribués : 7/10


Je remercie l’édition Publibook pour cette lecture instructive.

lundi 27 avril 2015

C'est lundi, que lisez-vous? (64)


Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant surle blog de Galleane.

Il s'agit de répondre à trois questions:
1. Qu'ai-je lu la semaine passée?
2. Que suis-je en train de lire?
3. Que lirai-je après?














En vacances en Tunisie, Tina, jeune Allemande de 29 ans, tombe sous le charme de Farid, charismatique étudiant en médecine. Très vite un bébé, Emira, et un mariage. Pour le bonheur de sa famille, Tina s'accommode du caractère ombrageux de son mari. Mais les humiliations et les violences se multiplient, le quotidien devient insupportable. Quand Tina décide de divorcer, les lois tunisiennes s'abattent contre elle : si elle veut retourner en Allemagne, ce sera sans Emira


Loin du Comté, à l’extrémité du cercle Arctique, dans la cité des Kobalos, une terrible menace se prépare… Sliter vit sur son propre domaine dans le Nord, où il exploite des humains et s’abreuvent de leur sang. C’est un mage Kobalos, une bête à l’apparence d’un loup qui se déplace sur deux pattes. Le jour où le fermier Rowler meurt, Sliter n’a qu’une envie : dévorer ses trois appétissantes filles. Seulement, il a conclu un marché avec cet homme qu’il se doit d’honorer : en échange de Nessa, la fille aînée qu’il compte vendre comme esclave, il a promis d’épargner les deux plus jeunes et de les conduire chez leur oncle et tante. Les trois soeurs terrifiées n’ont pas d’autre choix que de suivre cette créature assoiffée de sang. Commence alors un long périple dans des conditions extrêmes, sur les terres gelées du Royaume du Nord, où vivent des bêtes démoniaques et sanguinaires...


l y a de cela bien longtemps, un règne si terrible qu'il n'avait encore jamais été raconté, les dieux dirigeaient le monde.

La vie tout à fait normale d'Emmie, Milli, Lianna et Sheila est sur le point d'être bouleversée lorsqu'elles reçoivent les pouvoirs des 4 éléments. Elles deviennent alors les seules à pouvoir empêcher les divins de reprendre le contrôle sur notre monde. 

Aidées de leur ami Nicolas et de monsieur Anderson, elles apprennent à utiliser leurs dons au moment où elles doivent faire face à une déesse de catégorie royale des plus redoutables, La grande Lyras. 

Prisonnière de son enchantement, le pire se produit lorsque Sheila se retrouve déchirée entre le bien et le mal.



Après avoir remporté le prix du Gala des grands gâteaux, Rose est enlevée par M. Butler, le président de la Mosstess corporation, qui lui demande d'inventer des recettes pour sa compagnie. Très vite, elle découvre que son ravisseur projette de conquérir la planète avec ses fameux Donuts Zombificateurs.


En 1980, Nadia et Zana Muhsen, deux petites anglaises de quatorze et quinze ans s'envolent au Yémen_pays de leur père_pour des vacances de rêve... Là-bas, leur existence bascule dans le cauchemar. Prisonnières dans un village isolé, elles seront mariée de force. Leur père les a vendues!
13 000 francs chacune.
Coups, insultes, chantage... Très vite, Nadia capitule. Mais Zana résiste. Elle écrit des centaines de lettres qui n'arriveront jamais... Puis, un jour, un médecin yéménite accepte de poster un courrier adressé à sa mère. Elle lui demande d'alerter la presse, de crier leur histoire au monde entier!
L' Angleterre s'émeut. En 1988, le gouvernement yéménite autorise les deux jeunes filles à quitter le pays...sans leurs enfants. Nadia refuse. Zana décide de fuir l'enfer...
D' Angleterre, Zana continue sa lutte. Pour son fils, pour les autres femmes. Pour qu'un jour certains hommes cessent d'être d'infâmes geôliers.

Et vous, que lisez-vous?

dimanche 26 avril 2015

Eux sur la photo de Hélène GESTERN




Edition: Arlea français

Nombres de pages: 280 pages

Résumé: Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices : deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive : Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie. Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d’éléments inconnus, la résolution d’énigmes posées par le passé ne suffisent pas : ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu’ils modifient, ou pas, ce que nous sommes.



Mon avis : Hélène, parisienne, retrouve dans les affaires de son père décédé un article parlant de sa mère, qu’elle n’a pratiquement pas connu.

Elle entreprend une correspondance avec le fils d’un homme présent sur la même photo, à la recherche d’indice sur la vie de sa mère, pour essayer de s’en faire une image plus précise.

La correspondance prend de l’ampleur, et chacun de leur côté, découvrent des éléments nouveaux quant à leurs parents respectifs.

Il m’est difficile de pouvoir en dire plus sans trop en dévoiler. Ce que je ne voudrais pas. Car le plaisir de ce livre est justement d’en découvrir un tout peu à la fois, et de suivre le chemin de recherches d’Hélène et de Stéphane. Il faut suivre leurs lettres et leurs courriels interposés pour avoir l’envie de lire la lettre suivante, et puis encore la suivante, et ainsi de suite. 

Entre deux lettres, il y a la description d’une photo, retrouvée chez l’un ou chez l’autre. C’est tellement bien décrit que je peux m’imaginer la photo elle-même. C’est troublant parce que les scènes décrites sont nettes, et importantes dans le fil de l’histoire.

J’ai été bouleversée par la fin du livre !! Non non, je ne dirai rien, il faudra que vous la découvriez par vous-même. Mais comme on dit, je suis restée sur le c** !! C’est juste… WHAOU !! Enorme !!! C’est inattendu, bouleversant !! C’est comme une marée qui emporte tout, et on ne pense plus à rien d’autre qu’à cette histoire.

Il n’y a pas assez de mots à ma portée pour vous dire à quel point j’ai adoré ce livre ! C’est sans aucun doute un de mes plus gros coups de cœur de ce début d’année 2015.


Points attribués : 10/10


samedi 25 avril 2015

Victorian fantasy tome 1 : Dentelle et nécromancie de Goergia CALDERA


Edition: J'ai lu
Nombres de pages: 540 pages

Résumé: D’aussi loin que remontent ses souvenirs, Andraste, issue d’une longue lignée de sorcières, vit dissimulée aux yeux du monde. Son univers restreint ressemble à s’y méprendre à une cage dorée, elle qui ne rêve que de s’envoler. C’est alors qu’une invitation de la main même de la Reine vient bousculer les plans de sa grand-mère qui dirige la famille d’une main de fer. Et, une requête royale ne se refuse pas… à moins de souhaiter perdre la tête. Sa découverte du monde commence, très loin de ce qu’elle imaginait. La cour est pleine de danger, de rumeurs et de règles qu’elle ne maîtrise pas. Mais sa plus grande erreur est de succomber au regard aussi noir que la nuit de lord Thadeus Blackmorgan.

Mon avis : Ce livre m’avait fait très envie lors de sa sortie. Je l’ai reçu en cadeau par ma grande sœur de cœur.

Andraste est une jeune fille curieuse, mais qui est recluse chez elle, enfermement dû à son intolérance au soleil. Elle est promise depuis sa naissance, et n’a que peu de réponses aux questions qu’elle se pose.

Jusqu’au jour où la Reine Victoria elle-même la demande à New-Londonia, séance tenante.
Sa tante n’a d’autre choix que de la laisser partir, en la confiant à la surveillance de sa sœur ainée, Ruth. Arrivées au palais royal, elles sont rapidement installées.

C’est pourtant cette nuit-là que tout bascule, lorsqu’Andraste, partie de la chambre et ayant erré dans les couloirs, finit par tomber dans les douches communes des domestiques. Elle va y faire une rencontre qu’elle était loin d’attendre, mais qui va tout de même lui laisser un sentiment particulier.
Elle doit suivre dès le lendemain des cours de nécromancie, elle est qui est pourtant sorcière, et n’ayant jamais approché cette sorcellerie-là, de près ou de loin.

Bien loin d’être un parcours facile, elle va devoir affronter sans céder son professeur, lord Blackmorgan. D’un naturel irascible, et vif, il a tot fait de reconnaître en elle-même une ennemie jurée de sa famille, du fait de sa généalogie.
Entre amour et haine, Andraste et Thadeus Blackmorgan vont se tourner autour, et finiront par comprendre beaucoup de choses.

Le début du livre m’a fait un peu penser à une romance de l’époque victorienne : convenance et envie se jalousent la part du lion.
Un peu de magie, un peu d’histoire familiale et beaucoup de mystères viennent s’ajouter ensuite. Une légère de steampunk colore encore un peu le récit.

La mise en page est très belle, avec des titres de chapitre calligraphiés. Le style est fluide et bien que le livre fasse plus de 500 pages, je l’ai littéralement dévoré. Le fait de savoir que c’est un premier tome permet d’excuser le manque d’éclaircissement sur certains sujets, qui, je suppose, seront davantage abordés dans les prochains tomes.

J’ai passé un bon moment, complètement plongée dans la relation tumultueuse et hautement particulière d’Andraste et de Thadeus : un mélange de fragilité et des caractères opiniâtres les rendent totalement concrets et bien intéressants.

J’ai hâte maintenant de pouvoir découvrir la suite de l’histoire.. Il va malheureusement attendre sa sortie…

Points attribués : 8/10

Le tiercé du samedi (1)




Voilà un tout nouveau rendez-vous auquel j'ai décidé de participer.

Pourquoi? Parce que cela peut être drôle, parce que ça peut me donner l'envie de relire certains coups de coeur, et puis parce que l'organisatrice est sympathique. Qui l'organise?

C'est Séléné raconte, qui offre un renouveau à un ancien rendez-vous, tombé un peu dans l'oubli.

Pour le premier rendez-vous, voilà le premier thème: 

Les trois livres qui vous ont fait dormir la lumière allumée parce que c’est pas que vous aviez peur mais bon, quand même, on sait jamais…

Voilà mon tiercé


Un des premiers romans de Maxime Chattam, et un nouveau style que je découvrais: mélange de paranormal et de gore... J'avais été conquise!


Il avait beau être effrayant au possible, impossible de le lâcher... Trop peur de ne pas retrouver le héros le lendemain


Rien que de penser à celui-ci, j'en ai encore froid dans le dos! Il aura été ma dernière tentative d'apprivoiser Stephen King. Après ça, je me suis définitivement décidée à ne plus tenter d'autres livres du même auteur!

Voilà donc ma participation.

Et vous, quel est votre tiercé?

vendredi 24 avril 2015

Les gardiens des cités perdues de shannon MESSENGER



Edition: Lumen

Nombres de pages: 567

Résumé: Depuis qu'elle a quitté sa famille humaine pour aller vivre parmi les elfes et étudier à l'académie de Foxfire, Sophie n'a pas manqué d'attirer tous les regards sur elle...et son enlèvement n'a rien arrangé ! La monde elfique, pour qui le mot "crime" était jusque-là quasi inconnu, est en émoi et la révolte gronde...
Pourtant, une découverte extraordinaire pourrait bien permettre de ramener le calme au sein des Cités Perdues. Sophie tombe en effet nez à nez avec une alicorne, une créature fabuleuse que les elfes croyaient disparue, symbole pour eux d'un nouvel espoir. Mais la jeune Télépathe, chargée de s'occuper de l'animal, va vite déchanter : déjà bien éprouvée par la reprise des cours imminente et les messages toujours plus énigmatiques du Cygne Noir, elle se retrouve contrainte de prendre un risque immense pour protéger l'un de ses proches d'une mort certaine...

Mon avis : J’ai plongé sur ce livre avec envie. Le premier tome m’avait beaucoup plu, et j’avais hâte de retrouver Sophie, ses aventures et ses amis.

Sophie trouve une alicorne, animal en voie de disparition. Elle la ramène, avec l’aide de Grady, au domaine de Havenfield. Evidemment, c’est un évènement majeur que la découverte de cette alicorne. Le Conseil est heureux de cette nouvelle et compte l’emmener au Sanctuaire, endroit où se trouve un alicorne mâle.

Tout ne pouvait être aussi simple évidemment. A côté de cela, Alden l’emmene à Exil pour une séance de brise-mémoire sur celui qui a provoqué la catastrophe du Grand Feu dans le tome précédent. Elle découvre dans cet endroit la cellule de Prentice.

Sophie développe de nouveaux dons dans ce tome, et découvre des éléments de son passé. Le cygne noir n’est jamais loin, et continue de lui laisser de petits indices.

Ce tome est aussi captivant que le premier. Je n’ai pas vu les pages, j’étais plongée dans le monde des elfes et de leur magie. Sophie est adorable, et ses amis toujours aussi complexes, même l’objectif est davantage fixé sur Keefe cette fois.

L’humour est présent, les aventures aussi, la magie et les liens familiaux également. Que du bon, finalement.

Il n’y a pas de temps morts,  pas de longueurs inutiles, juste ce qu’il faut d’explications pour laisser planer un mystère.

Voilà, maintenant que j’ai terminé ce tome, je suis plus qu’impatiente de découvrir le tome 3. Mais si j’ai compris, il va falloir patienter un long moment ! Que c’est long quand une série nous plaît autant !!


Points attribués : 9/10

jeudi 23 avril 2015

La maison des enfants de Hetty E. VEROLME



Edition: France Loisirs

Nombres de pages: 452 pages

Résumé: Hetty a 13 ans lorsqu'elle est envoyée au camp de Bergen-Belsen avec les siens. Séparée de ses parents, elle trouve refuge avec ses frères dans la "Maison des Enfants", une baraque du camp réservée aux plus jeunes et située à coté des charniers. Dans ce sinistre endroit cerné par la mort et l'ignominie, les enfants vont devoir apprendre à ne compter que sur eux-mêmes pour survivre. Grâce à leur détermination et à leur audace, cette prison sordide va finalement devenir une oasis d'espoir et d'humanité au milieu des horreurs barbares de la guerre... Un récit sur l'Holocauste douloureusement poignant mais un témoignage nécessaire au devoir de mémoire.


Mon avis : J’ai été vraiment touchée par ce livre. 

Hetty, 13 ans, raconte les premiers soucis que rencontrent les juifs d’Amsterdam, lors de la Seconde Guerre Mondiale.

De son regard d’enfant, elle explique les peurs, les dangers, et les solutions si simples que chaque enfant peut croire suffisant à un tel conflit.

Elle raconte leur déportation à Bergen-Belsen. Pour une fois, on voit expliquer en détail l’organisation dans les baraquements : les maigres ressources, le froid, la faim, les poux, la saleté, les maladies, les jalousies, et les entraides.

Comme il est difficile de se rendre compte de tout cela. J’ai ouvert des yeux ronds en lisant qu’ils croquaient des rondelles de carotte que leur mère arrivaient à subtiliser à la cuisine, qu’ils n’y avaient pas possibilité de se laver car les SS rationnaient l’eau et s’en amusaient. Les trésors d’ingéniosité qu’ils pouvaient déployer étaient absolument incroyables.

Ils finissent finalement par être séparés, elle et ses frères, de leur parents, envoyés dans deux convois différents dans un autre camp de concentration. Le déchirement et la peur qu’elle exprime sont touchants au-delà du possible, et j’en avais le cœur retourné.

Ils finissent par être pris en charge par une petite équipe de femmes, qui feront ce qu’elles pourront pour sauver tous les enfants dont elles ont la charge. Seuls quelques-uns succomberont à une épidémie de typhus.

Elle raconte encore le premier américain à être arrivé dans le camp, armé d’un drapeau blanc, les premiers soins des infirmiers, la libération du camp, et le refuge dans un centre de soins. Et enfin, enfin, le rapatriement au Pays-Bas, et l’attente si longue avant de savoir si ses parents ont survécus.

Le regard si jeune sur toute cette horreur est juste immense, si simple. Tout est exprimé avec candeur, et simplicité. J’ai été vraiment émue.


Points attribués : 10/10

mercredi 22 avril 2015

Le journal de Gurty de Bertrand SANTINI


Edition: Pepix Sarbacane


Nombres de pages: 140 pages

Date de parution: 06 mai 2015

Résumé: Quand j'étais petite, je croyais que je m'appelais "Arrête"

Mais c'était parce qu'on me criait tout le temps "Arrête!"

Maintenant je sais que je m'appelle Gurty, et tant mieux, c'est plus joli.


Mon avis : Voir le monde à travers le regard d’un chien.. C’est assez déroutant, je dois dire.

Gurty est une petite chienne, très attachée à son humain, avec qui elle part en Provence pour les vacances.
Elle y a ses habitudes : son voisin félin qu’elle nomme Tête de fesses, son amie chienne un peu particulière, et puis toutes ses cachettes pour ses os.

Elle vit sa vie de chien tout à fait librement, n’hésitant à imposer ses choix à son maître, et découvrant mille et une choses à faire dans les alentours.

C’est une lecture adorable ! J’ai craqué sur ce petit récit, ponctué de pointes d’humour sur des habitudes d’humain qui échappent totalement au raisonnement animal.

De toutes petites leçons sont aussi présentes : on ne se moque pas de quelqu’un de différent, il vaut mieux se regarder soi-même avant de critiquer les autres. Je trouve ça très bien.

J’ai eu autour de moi mes enfants qui ont fait les cent pas en attendant que je termine la lecture. Mon fils de 13 ans s’en emparé dès que je l’ai posé, car le résumé l’avait convaincu. Il m’a dit ensuite ne pas avoir été déçu du voyage, parce que Gurty était drôle.

Voilà qui pourrait achever de vous convaincre de vous laisser tenter par la lecture de ce livre, et de le confier ensuite (ou avant) aux mains de vos têtes blondes, dès l’âge de 8 ans.

Points attribués : 10/10

Je remercie l’édition Sarbacane pour cette aventure drôle

mardi 21 avril 2015

La chambre d'Hannah de Stephane BELLAT


Edition: MA edition
Nombre de pages: 256 pages

Résumé: Paris, février 1992. Pierre Descarrières, 11 ans, est malheureux coincé entre une vie terne et des parents qui se déchirent quotidiennement. Seul dans sa chambre, il rêve d un frère ou d une soeur qui viendrait rompre sa solitude. Paris, février 1942. Hannah Klezmer, 11 ans, étouffe dans l espace confiné de son appartement, mise à l écart parce qu elle est juive. Leurs routes n auraient jamais dû se croiser. Et pourtant, c est arrivé. Car il existe entre eux un lien plus fort que le temps et la folie des hommes.


Mon avis : Pierre est un enfant de 11 ans, avec des rêves plein la tête et une famille déchirée. Ses parents ne s’entendent pas, ne vivent ensemble que pour lui, et passent leur journée à s’insulter respectivement. 

Pierre a un ami, Maxime, qui a des idées bien arrêtées. Il deviendra patron d’un restaurant, et il vaut mieux manger autant que possible tant qu’on peut, avant qu’une guerre se déclare.

Pierre se sent malheureux, vit cette vie familiale comme un drame, et pense même à se suicider.

Mais il va découvrir une jeune fille dans sa chambre. S’il prend peur au départ, il découvre qu’Hannah est une fille tout à fait adorable. Elle parle bizarrement, et semble ne pas connaître beaucoup de choses qui font son quotidien, à lui.

Il découvre finalement, en creusant un peu la question, qu’Hannah vient du passé. Elle vit en 1942, lui en 1992. Il découvre son quotidien : elle est juive, il faut respecter le couvre-feu, elle ne peut plus aller à l’école, on lui a confisqué son vélo…

Il entreprend des recherches pour comprendre son époque. Et ce qu’il va découvrir va aller bien au-delà de ce qu’il pensait.

Je suis complètement tombée sous le charme de ce livre !!! Complètement subjuguée, je n’avais plus envie de le lâcher.

Toute l’horreur de la guerre est vue par des yeux d’enfants. Des enfants qui voient les choses simplement, et ne comprennent pas l’utilité de ces conflits, qui ont des solutions toutes trouvées pour les résoudre.

Et les camps de concentration décrits avec des mots simples, avec des émotions jeunes, et l’ampleur du massacre qui prend une ampleur si intense dans leur esprit. J’ai trouvé les mots tellement justes, tellement simples, et tellement forts que ça m’a bouleversé.

J’ai un vrai gros coup de cœur pour ce livre. J’en avais entendu parler bien sûr, un peu partout sur la blogosphère, lors de sa sortie. Et je m’en veux aujourd’hui d’avoir attendu si longtemps pour le lire.

C’est un livre vraiment touchant, qui chamboule les idées et a fait battre mon cœur.

Je le recommande vraiment à tous.


Points attribués : 10/10

lundi 20 avril 2015

C'est lundi, que lisez-vous? (63)


Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant surle blog de Galleane.

Il s'agit de répondre à trois questions:
1. Qu'ai-je lu la semaine passée?
2. Que suis-je en train de lire?
3. Que lirai-je après?













Il me reste deux semaines à vivre. Ensuite, je sais que vous me tuerez. C'est le sort que vous réservez à tous les espions que vous coincez, non ? Alors autant coopérer, si ça peut m'éviter les interrogatoires brutaux du capitaine SS von Linden. Je vais vous livrer tout ce que je sais de l'effort de guerre britannique : les codes, les lieux, les modèles d'avion... Tout a commencé le jour où j'ai rencontré Maddie. Le pilote qui m'a conduite jusqu'en France, c'était elle. Nous avons tenté une invasion en tandem... Nous formions une équipe du tonnerre.



Pressé par l'ennemi, Onyx adouble les Écuyers, les jugeant capables de se débrouiller seuls. Mais la perte du grand commandant de l'armée continue de démoraliser les Chevaliers. Déchiré par le chagrin, l'un d'eux quitte même leurs rangs. Malgré les bons soins dont l'entourent les araignées, Liam dépérit, comprenant qu'il ne reverra plus jamais sa famille et ses amis. Mais ces derniers ne l'ont pas oublié et feront tout en leur pouvoir pour lui venir en aide. Acceptant enfin son destin, la princesse rebelle se porte au secours du porteur de lumière et des Chevaliers d'Émeraude qui subissent les attaques répétées de l'Empereur Noir. Cependant, Asbeth a préparé un piège pour elle... C'est finalement sur Irianeth qu'a lieu le dernier de tous les combats. Mais qui s'en sortira vivant?





Tout ce que la Princesse Lucia deïssine sur ordre de son bien-aimé, l’Intendant Gouliémo, devient réalité : de salles en couloirs, de corridors en colonnades. Ses créations étendent et animent le Royaume pour le bonheur de tous.

Mais d’étranges dysfonctionnements vont semer le trouble, jusqu’à faire apparaître une couleur inédite, séduisante et dangereuse…

Lucia succombera-t-elle à la curiosité de faire connaissance avec cette nouveauté ?

Et vous, que lisez-vous?

dimanche 19 avril 2015

Inconnu à cette adresse de de Kressman TAYLOR



Edition: Livre de poche jeunesse
Nombre de pages: 87 pages



Résumé: Une longue et solide complicité unit Max et Martin, deux associés marchands d'art. En 1932, Martin retourne vivre en Allemagne, tandis que Max, juif américain, demeure en Californie. "Je crois que Hitler est bon pour le pays, mais je n'en suis pas sûr", lui confie bientôt Martin. Un sombre pressentiment envahit Max à mesure que son compagnon espace leur correspondance. 

L'Histoire aura-t-elle raison de leur amitié ?


Mon avis : Une toute petite histoire courte, sous forme d’échange épistolaire, qui m’a plu.

Max et Martin sont deux amis, ayant ouvert une galerie d’art au Etats-Unis. Martin décide de retourner vivre dans son pays, en Allemagne. La crise financière de là-bas fait qu’il peut se permettre d’acheter un domaine pour une bouchée de pain.

Peu à peu, dans les lettres, on voit que l’atmosphère allemande change, que les propagandes anti-sémites sont de plus en plus violentes. Max étant juif, Martin lui demande ne plus lui écrire. Malgré cela, Max continue de donner des nouvelles, jusqu’au jour où l’un de ses courriers lui revient avec la mention « Inconnu à cette adresse ».

C’est très court, mais malgré cela, l’atmosphère effroyable du régime hithlérien se fait bien sentir et le danger est bien présent dans les lettres de Martin, tout comme l’incompréhension se voit dans celles de Max.

J’ai trouvé ce petit livre vraiment bien écrit. En si peu de pages, arriver à faire les deux côtés d’un même conflit, j’ai vraiment trouvé ça bien.

Points attribués : 7/10

samedi 18 avril 2015

Dans ma boîte aux lettres (53)

Bonjour bonjour les copains!!

Nous arrivé à la mi-avril, le premier tiers de l'année est déjà presque passé!!! Bon j'avoue avoir été bien gatée depuis janvier. Cette semaine ne fait pas exception. Je vous montre ce qui est venu me rejoindre?

D'abord, Alain Mangerotte m'a envoyé son livre pour être critiqué ( en bien ou en mal) dans l'émission "Ca passe ou ça casse".


Après la lecture de BIZARRERIES EN STOCK, le diable vous paraîtra moins sympathique. Vous hésiterez à ouvrir certains livres, vous fuirez les files d'attente, vous éviterez les heures de pointe et vous regarderez les gens sans histoire différemment et, curieusement, l'idée de la mort vous semblera moins pénible à supporter...

L'édition Sarbacane m'a envoyé ce livre

 Quand j'étais petite, je croyais que je m'appelais "Arrête".

Mais c'était parce qu'on me criait tout le temps "Arrête".

Maintenant je sais que je m'appelle Gurty, et tant mieux: c'est plus joli.

Sariahlit, dans le cadre d'un partenariat, m'a aussi envoyé ce livre



Tout ce que la Princesse Lucia deïssine sur ordre de son bien-aimé, l’Intendant Gouliémo, devient réalité : de salles en couloirs, de corridors en colonnades. Ses créations étendent et animent le Royaume pour le bonheur de tous.

Mais d’étranges dysfonctionnements vont semer le trouble, jusqu’à faire apparaître une couleur inédite, séduisante et dangereuse…

Lucia succombera-t-elle à la curiosité de faire connaissance avec cette nouveauté ?

J'ai aussi craqué sur ces livres. Je suis passée dans ma librairie préférée... Vous imaginez les dégats pour ma Pal...


La Belle et la Bête se sont mariés, mais la malédiction est restée dans les veines du roi Damien. Leur petite fille naît couverte de fourrure. Au chaud, elle se transforme en une jolie fillette, Isabelle. Ils découvriront qu'elle peut se transformer à volonté. Mais le peuple ne veut pas d'Isabelle comme reine, d'autant que Mérié, son petit frère, est normal.


Dès la fin de l'année scolaire, Kendra et Seth sont de retour à Fablehaven, incroyable refuge pour créatures fantastiques, dont leurs grands-parents sont les gardiens. Grand-père Sorenson y a invité trois experts : un maître en potions, un collectionneur d'objets magiques et une chasseuse de créatures étranges. Ils ont pour mission de protéger Fablehaven de la maléfique société de l'Etoile du Soir, déterminée à mettre la main sur un artefact d'une grande puissance dissimulé au coeur du sanctuaire. Le temps est compté. Si l'Etoile du Soir parvient à ses fins, ce sera un désastre pour tous les sanctuaires du monde... et peut-être pour la Terre entière !


Un nouveau péril menace le sanctuaire secret de Fablehaven. Un terrible fléau se répand à travers le domaine, transformant ses habitants en êtres maléfiques. Mais qui est à l’origine de ce mal ? Et qui pourrait sauver la réserve ? Le mystérieux Sphinx ? Vanessa, toujours prisonnière de la Boîte de
l’Oubli ? Ou un allié inattendu venu du passé ? Alors que le Fléau se répand, Kendra part à la recherche d’un nouvel artéfact au côté des Chevaliers de l’Aube. Y parviendra-t-elle avant la Société de l’Etoile du Soir ? Seth et Kendra doivent agir vite avant que le Fléau de l’Ombre n’ait définitivement plongé le sanctuaire dans le chaos. Mais des traîtres au service de la Société de l’Etoile du Soir sont parmi eux…


Tout commence en 1913, dans le jardin de la maison de campagne des Sawle dans le Middlesex. Etudiant à Cambridge, le timide George Sawle a invité aux Deux Arpents un de ses camarades, l'aristocratique et énigmatique Cecil Valance. Ces jours dans la maison familiale et le poème qu'ils inspirent à Cecil vont changer leur destin. Et plus encore celui de Daphné, la sœur de George. En ce printemps où rien n'annonce les proches bouleversements de l'Histoire, un pacte se noue secrètement entre les trois jeunes gens, point de départ d'une fresque saisissante à travers le XXe siècle, par l'un des plus grands romanciers anglais contemporains.


 Entre 2015 et 1572, Adèle doit choisir!

Adèle en a marre de ses parents, qui ne comprennent jamais rien. Au collège, elle préfère passer du temps avec ses copines qu'étudier. Aussi, quand elle apprend qu'elle doit lire un livre pendant les vacances, c'est une véritable punition...

Mais dans ses rêves, la nuit, l'impossible se produit! Adèle est à la Cour, au XVIème siècle, au milieu des personnages de la Reine Margot! Elle rencontre même un beau jeune homme...

Ce qu'Adèle vit en 1572 vaut-il la peine de sacrifier ses amis et sa famille en 2015?


Sauvée par Gadir et ses compagnons, Adel n’est pas au bout de ses peines : leur navire est attaqué en pleine mer par un monstre marin. Au cours du combat, Gadir perd la vie. Les rescapés se réfugient à Da-Illa, la communauté des Chanteurs, mais Adel et Léda, épuisés par le lien qui enchaîne leurs esprits jumeaux (et ennemis), sombrent dans le coma. Les Chanteurs vont les soigner et les aider à exploiter leurs pouvoirs. Cependant, un nouveau fléau s’abat sur les Dix Royaumes : quelque chose, sorti des miroirs, tue en effaçant les traits de ses victimes. Alors que l’océan, lui aussi, se met à tuer, Adel se voit investie d’une nouvelle mission : elle va devoir retrouver le bouclier qui a permis à Persée de vaincre Méduse…


Florence et Denis Leroy ont tout réussi. Ils ont une belle maison, deux belles carrières et trois beaux enfants. Mais aujourd'hui, après vingt ans de mariage, ils divorcent. Problème : ni l'un ni l'autre ne veut la garde des enfants, trois ados insupportables ! Face à ce cas exceptionnel, c'est à leurs " chers petits " que le juge remet la décision de choisir avec quel parent ils veulent vivre. Pas évident : l'aîné, 17 ans, est un ado lymphatique, la cadette, 16 ans, est en plein éveil sexuel et le petit dernier, 12 ans, est un surdoué introverti. La partie ne fait que commencer, un match que chacun compte bien remporter afin de ne plus être soumis aux contraintes familiales... Garde tout, surtout les gosses ! est un roman jubilatoire et sarcastique, où père et mère s'adonnent à un jeu délicieusement sournois: tout faire pour ne PAS avoir la garde !


Sir Roger Tichborne : perdu en mer. Le voici de retour pour revendiquer la fortune familiale. Mais est-ce bien lui ? Pour les classes supérieures, c’est de toute évidence un habile escroc ; pour les ouvriers de Londres, c’est le héros du peuple… Mais pour Burton, il est avant tout au centre d’un complot visant à escamoter de légendaires diamants connus sous le nom d’Yeux de Nga. L’enquête le mènera sur le domaine maudit des Tichborne… et à la rencontre du fantôme d’une sorcière !

Entre un manoir hanté et les rues de Londres secouées par des émeutes, de l’Amérique du Sud à l’Australie, d’un incroyable vol de bijoux à une possible révolution, Burton et Swinburne affrontent de terribles forces pour mettre un terme à une conspiration qui menace l’Empire britannique. Leur enquête aboutit sur un final étonnant qui les verra combattre les morts, un ennemi à naître, et entrevoir le passé préhistorique et le futur déchiré par la guerre !

Et enfin, ce livre qui comporte la bagatelle de 1795 pages, mais qui comprend  en réalité 4 tomes, que je vous montre



L'Afrique, terre de prédilection de l'auteur, au milieu du siècle dernier, avec une héroïne anglaise partie à la recherche de son père, explorateur missionnaire disparu là-bas, quelque part dans la vallée du Zambèze.

Un voyage de 400 pages de navigation, de haute mer, d'attaques de pirates, d'exploration de la brousse et de la forêt, de multiples chasses au lion, à l'éléphant, de rites africains, de recherches de mines d'or ou de diamant, et de trafics d'esclaves en tout genre.


Zouga Ballantyne est aventurier. Au cœur de l'Afrique australe, il cherche à faire fortune en mettant la main sur une fabuleuse quantité de défenses d'éléphants. Cet ivoire, il l'a découvert dix ans auparavant lors d'une expédition organisée avec sa sœur Robyn, médecin partie évangéliser les populations locales avec son mari pasteur. Pour le rapporter, il doit rassembler suffisamment d'argent et devient l'homme de main de Cecil Rhodes, richissime homme d'affaires. Zouga monte une nouvelle expédition mais va se heurter à l'opposition des Matabélés, peuple d'éleveurs et de guerriers. Au départ compréhensif, le roi Lobengula va mettre au jour les véritables motivations de ces nouveaux venus. Un affrontement sanglant semble alors inévitable...


Au cœur de l'Afrique australe, les Matabélé, vaincus par les Blancs, ne sont pas soumis pour autant. Neveu de leur dernier roi, Bazo fomente la rébellion de son peuple tout en feignant d'accepter de travailler pour l'envahisseur. Mais la révolte ne pourra être déclenchée qu'à une seule condition : le départ des soldats ennemis. Et le miracle tant espéré se produit: chargé d'aller mater les Boers sud-africains, le corps expéditionnaire anglais quitte le territoire de la future Rhodésie... Les deux premières prophéties se sont réalisées après l'invasion de sauterelles annoncée par l'oracle, une épidémie a décimé le bétail. L'évacuation inattendue des Anglais constitue à présent l'accomplissement de la troisième prophétie : le bain de sang peut commencer et emporter la famille Ballantyne tout entière.


Lorsque Craig Mellow, qui vient de connaître le succès à New York avec son premier roman, retourne au Zimbabwe, son pays natal, il espère retrouver le paradis de son enfance. Mais c'est dans l'enfer des rivalités tribales qu'il va rapidement être plongé. Craig est d'abord surpris et ravi de la facilité avec laquelle, grâce au ministre mashona Peter Fungabera, il rachète le domaine de sa famille. Et quand il tombe amoureux de la jeune Sally-Ann Jay, talentueuse photographe, son bonheur semble assuré. Cependant son ancien ami matabélé Tungata, ministre d'Etat, lui a réservé un accueil étrangement hostile. Car la vie politique du Zimbabwe n'est calme qu'en apparence. En réalité, Matabélé et Mashona s'affrontent violemment, et Craig va se retrouver victime de ces luttes intestines. Sally-Ann et lui se laissent tromper par Fungabera, qui les fait participer à un coup monté destiné à faire passer Tungata pour l'organisateur d'une vaste opération de braconnage et de trafic d'ivoire. Lorsque Fungabera se retourne contre lui en confisquant sa propriété et en l'accusant d'être un agent de la CIA, Craig comprend enfin sa naïveté. Pour défendre la terre de ses ancêtres, il devra se battre dans un pays déchiré par la guerre. Un roman-fleuve à l'image du Zambèze : tour à tour tumultueux, accidenté, profond et généreux.

J'ai donc de quoi me plonger à nouveau dans des milliers de livres... même si ma Pal n'était pas vide avant ça hihi

Et vous, qu'avez-vous découvert?