mardi 30 juin 2015

Le serpent et la perle de Kate QUINN


Edition: Presses de la Cité
Nombre de pages: 476 pages

Résumé: Rome, 1492. La belle Giulia Farnese épouse le jeune et séduisant Orsino et croit que la fortune lui sourit. Mais elle découvre avec stupeur que son mariage n'est qu'un leurre, orchestré par l'influent cardinal Borgia, bien décidé à en faire sa concubine.Enfermée dans une prison dorée, espionnée par les serviteurs, Giulia peut compter sur le soutien de Leonello, un cynique garde du corps qui poursuit de sa vengeance un mystérieux tueur, et de Carmelina, cuisinière irascible au passé secret.
Tandis que la corruption grandit au Vatican et que le nombre de leurs ennemis ne cesse de croître, Giulia et ses acolytes doivent faire preuve de ruse pour survivre dans le monde des Borgia. N'est pas intrigant qui veut...

Mon avis: Un roman historique comme je les aime!

Giulia Farnese va épouser un jeune homme qui lui est destiné, Orsino Orsini. Quelle n’est pas sa surprise quand elle découvre qu’elle est en fait destinée à devenir la maîtresse du Cardinal Rodrigo Borgia. Elle s’y refuse d’abord, mais finit par céder et à l’aimer.

Dans la même période, Carmellino rejoint son cousin. Elle s’est enfuie de Venise, à des dons de cuisinière, et arrive à avoir sa propre place dans la cuisine de Guilia Orsini. Un étrange lien va se créer entre ces deux femmes qui, bien que de milieu social différent, se comprendront l’une l’autre.
Le cardinal Rodrigo Borgia engage un garde du corps, Leonello, un nain agile au lancer de couteau.
Ce trio va avancer dans les années et interagir dans un milieu dangereux, fait de jalousie, de cancans, et de luxe.

Tour à tour, l’histoire est narrée par chacun de ces trois personnages. Ils ont des réactions différentes, des approches différentes, et n’expriment les choses de la même manière. C’est assez rafraîchissant. Au lieu de tomber dans un récit long et morne, on rebondit sans cesse d’une pièce à l’autre.
L’auteur a fait de réelles recherches historiques, et a d’ailleurs établi une petite note pour éclaircir les détails qui différent de la réalité. J’ai vraiment aimé cela.

Le récit est vif, les dialogues sont agréables, et les caractères des personnages complexes et vraisemblables. Les décors décrits sont magnifiques, et je ne doute pas que pour cela aussi, l’auteur ait fait des recherches poussées.

J’ai passé un très bon moment avec ce livre. C’est le premier que je lisais de Kate Quinn, et je compte bien en découvrir d’autres très bientôt.

Points attribués : 10/10


Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture historique.

Petit Bonus:

Voilà à quoi ressemblait Giulia Farnese


Rodrigo Borgia

Et Lucrèce Borgia



lundi 29 juin 2015

C'est lundi, que lisez-vous? (73)


 Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant surle blog de Galleane.

Il s'agit de répondre à trois questions:
1. Qu'ai-je lu la semaine passée?
2. Que suis-je en train de lire?
3. Que lirai-je après?











Australie, début du XXe siècle. Les sœurs Latimer sont au nombre de quatre : Edda et Grace, les aînées, sœurs jumelles nées de la première union de leur père, un pasteur dont l’épouse est morte en couches ; Heather et Kitty, des jumelles également, filles de l’ancienne gouvernante du presbytère qui a épousé le révérend en secondes noces.
En 1925, les sœurs âgées de 18 et 19 ans fuient l’austérité du presbytère et l’autorité maternelle pour se former au métier d’infirmière dans l’hôpital de leur ville natale, en Nouvelle-Galles du Sud.
Là, chacune pourra aussi laisser libre cours à ses aspirations personnelles, dont la recherche de l’amour. Mais la Grande Dépression n’est pas loin, qui pourrait balayer bien des rêves d’émancipation dans une société encore très patriarcale…
Une grande fresque sentimentale qui s’attache à la destinée de quatre jeunes femmes énergiques et attachantes.



Une fois encore, l’histoire de Germain Crèvecœur semble étroitement liée à la grande Histoire du monde. Mais, otage d’un conflit allemand dans lequel on exploite son talent, et témoin d’un amour contre nature dans lequel il joue les héros malgré lui, il ne pense qu’à assouvir sa passion pour les souliers féminins. Afin qu’elle survive au chaos de l’humanité, Germain signera un pacte avec le diable et acceptera même de revenir dans son antre. Il percera alors le mystère de sa naissance.

De ses jeux de séduction sulfureux à la mélancolie de son cœur solitaire, ce prodigieux chausseur pour dames nous entraîne dans le souffle de la guerre autant que dans le tourbillon de son génie créatif.


Twylla est promise au prince héritier du royaume de Lormere. Mais la jeune élue possède un don maléfique. Elle a le pouvoir de tuer par son simple toucher : elle est l'arme parfaite ! La cruelle reine qui l'a adoptée la contraint à exécuter les traîtres. Nul ne peut approcher Twylla sans risquer sa vie. Jusqu'au jour où Lief, son nouveau garde, charmant et rebelle, fait vaciller la jeune fille dans sa foi et sa soumission ...

Quand elle débarque pour deux mois à Manningsport, la petite ville des Finger Lakes où vit toute sa famille, Faith Holland a dans la poche une liste ambitieuse de projets :
- rénover la vieille grange du domaine familial de Blue Heron
- faire en sorte que la ville oublie, enfin, que son ex-fiancé l’a larguée devant l’autel le jour de leur mariage en faisant son coming out (un moment particulièrement bien choisi, non ?)
- trouver une nouvelle compagne à son père, lequel pourrait bien vouloir se remarier avec une femme cupide et d’un absolu mauvais goût (pour elle, le comble du chic est de porter une robe à imprimé léopard)
- régler ses comptes avec Levi Cooper, le copain ô combien attentionné qui a tout fait pour que son ex-fiancé clame son homosexualité devant la moitié de la ville…
Car pour Faith, une chose est sûre : rien, ni le sex-appeal affolant de Levi ni ses magnifiques yeux verts, ne viendra altérer la colère que suscite en elle celui qui, trois ans plus tôt, a fichu sa vie en l’air.

Et vous, que lisez-vous?

dimanche 28 juin 2015

Dans ma boîte aux lettres (60)


Bonjour bonjour les choux!!!

Nous voilà arrivés au bout d'une nouvelle semaine. Et un petit bilan de ma Pal. Elle s'est agrandie d'un côté pour diminuer de l'autre, vous verrez dans mon programme du lundi.

Voilà ce qui est arrivé chez moi

Les presses de la Cité m'ont envoyé la suite d'un livre que j'avais découvert l'année dernière


En ce jour de juillet 1926, Miles Ingham, héritier du titre de Mowbray, a convoqué sa famille au château de Cavendon. Une révolution familiale se prépare : son père Charles, 6ème comte de la lignée, va annoncer son remariage avec Charlotte Swann. Depuis des générations, le destin de leurs deux familles est étroitement lié, les Swann étant au service des Ingham, de père en fils et de mère en fille. Mais jamais on n'aurait imaginé une telle alliance.
C'est au nom de cette sacro-sainte transmission du titre que, six ans auparavant, Miles s'était résigné à un mariage de convenances, délaissant Cecily Swann, son amie d'enfance. La jeune femme a fait du chemin depuis : brillante créatrice de mode, ses collections sont très en vogue à Londres.
Une fois de plus, les deux familles devront s'unir pour sauver le château, véritable gouffre financier, et il faudra toute la détermination et la combativité des femmes de Cavendon pour venir à bout de ces nouvelles épreuves.

L'édition Mosaïc m'a aussi envoyé un livre


Ce pourrait être une fin d’après-midi banale, dans une banlieue banale de Manhattan. Et pourtant, tout est plus vibrant, plus aigu, plus dérangeant. Dana se réveille au bord de la crise qui ne tardera plus à la faire basculer dans l’exaltation mentale, celle des bipolaires comme elle. Au même moment, à quelques pas de là, la police découvre une femme dans une flaque de sang, chez elle, assassinée. C’est Celia Steinhauser, l’amie de Dana. Et Dana est la dernière personne à l’avoir vue cette après-midi-là…

A travers les yeux de son héroïne - une femme délaissée par son mari, ultra-sensible et au bord de l’abîme -, Susan Crawford mène une enquête à la fois policière et psychologique. Dana a-t-elle tué son amie ou bien le meurtre dont elle se soupçonne n’a-t-il eu lieu que dans sa tête ? Y a-t-il une meurtrière tapie en elle, ou bien le coupable se cache-t-il dans les ombres du dehors ?

L'édition Archipel m'a envoyé cette merveille, dont j'avais envie


Cuba, 1956. Nora et Alicia, deux cousines très proches et complices, vivent une enfance heureuse et insouciante.
Mais la révolution éclate, et Fidel Castro accède au pouvoir. Un climat de peur, nourri par la répression, s’installe peu à peu. Nora émigre alors aux États-Unis, laissant Alicia derrière elle, qui s’apprête à vivre des heures sombres à La Havane.
Tandis que Nora, bien nostalgique de son pays natal, s’accommode peu à peu de cet environnement nouveau, Alicia subit les coups durs, dans un Cuba où la situation se détériore. Grâce aux lettres qu’elles continuent d’échanger, Nora comprend que la vie d’Alicia est devenu un enfer. Elle décide alors de retourner à la Havane pour lui venir en aide.
Mais ce qu’elle va découvrir à Cuba est bien loin de tout ce qu’elle pouvait imaginer…

Et vous, qu'avez-vous découvert?

samedi 27 juin 2015

Atlantia d'Ally CONDIE



Edition:Gallimard jeunsse

Nombres de pages: 331 pages


Résumé: Depuis que la population a été divisée, une partie de l’humanité vit sous l’eau, dans la cité d’Atlantia, comme Rio et sa sœur jumelle, Bay. Tandis que les autres sont restés à la surface de la terre. Lorsqu’à l’heure du choix, le jour de ses dix-huit ans, Bay décide d’aller vivre En-Haut, Rio se sent trahie. Car c’est elle qui rêvait depuis toujours du sable et du ciel d’En-Haut. Mais un seul membre par famille est autorisé à partir. Pourquoi sa sœur l’a-t-elle abandonnée sans explication ? Tout en élaborant un plan pour la rejoindre, Rio se confronte au mystère qui entoure la mort de leur mère. Aidée par un garçon troublant, elle aura besoin de tout son courage et de sa persévérance pour découvrir les vérités qu’on lui cache. Sur elle-même, sa famille, mais aussi sur le beau monde d’Atlantia qui s’effrite, et les véritables dangers qui le mettent en péril…

Mon avis : Rio et Bay ont grandi dans une ville sous-marine, alimentée par ceux d’en Haut. Un monde post-apocalyptique, qui les a enfermé dans la ville du dessous. Elles n’ont jamais rien connu d’autre.

Peu de temps après avoir perdu leur mère, les sœurs jumelles atteignent l’age de 18 ans, ce qui leur fournit un choix : rester avec ceux d’En-Bas, à Atlantia, ou bien rejoindre la surface. Si Rio a toujours rêvé de monter sur la terre ferme, Bay lui fait promettre de ne pas la quitter. Demande à laquelle Rio cède. Quand, à son grand étonnement, c’est Bay qui, lors de la cérémonie, décide d’aller vivre En-Haut.

Commence pour Rio une errance. Elle est perdue, commotionnée par le départ de sa sœur, et le décès de sa mère. Mais elle est persuadée que sa sœur a pris cette décision pour une bonne raison. A elle de la découvrir… Surtout que Rio n’est pas une habitante comme les autres.

J’ai beaucoup, beaucoup aimé cette ville d’Atlantia. Elle est décrite de telle manière que j’aurais bien eu envie d’aller la visiter. Le décor planté est plaisant, et les zones de mystère sont encore plus intrigantes !

Rio est un personnage très bien bâti. Elle est complexe, attendrissante, et attachante. Son caractère décidé la rend aventurière, l’auteur ne l’a pas rendue mièvre. J’ai adoré sa détermination et son inventivité.

J’ai fait une belle découverte. Et comme j’ai vu qu’il s’agissait d’un premier tome, je pense que je retrouverai avec plaisir les jumelles et leurs amis respectifs.

Points attribués : 8/10

Le tiercé du samedi (10)


Bonjour bonjour!!!

Voilà notre rendez-vous du samedi, proposé par Selene.

Le thème de cette semaine est: Les trois livres pour lesquels vous vous dites : « A la fin du chapitre, je dors »… à chaque chapitre…

Ca, c'est difficile comme thème... Pas de trouver des livres qui m'aient fait cet effet-là, non non, ...
Mais plutôt d'en choisir trois!!

Bon alors, après avoir en laissé beaucoup sur le banc de touche, voilà ceux que j'ai sélectionné.

En troisième position, c'est celui-ci 


Il m'avait bouleversé. J'avais été touchée et j'avais eu l'impression d'ouvrir les yeux sur une époque de l'histoire que je connaissais peu. Je ne pouvais me décider à lâcher le livre, ne voyant finalement même pas les chapitres défiler.


En deuxième place, je vous présente Ashford Park.
Une saga familiale comme je les aime, pleine de mystères, de secrets inavoués, se déroulant sur trois générations. 
Je sentais le mystère apparaître et je voulais tout savoir. Impossible dans ces conditions de lâcher ce livre!



Et enfin, en première position, Nous n'irons plus au bois.
Je l'avais découvert quand j'étais adolescente. J'avais littéralement DE-VO-RE ce livre, me levant plus tôt pour pouvoir le lire, et me coucher plus tard pour continuer!
Il m'avait fait une énorme impression, et c'était en plus le premier livre que je découvrais de cet auteur.

Et vous, quel est votre tiercé?

vendredi 26 juin 2015

Deux petits pas sur le sable mouillée de Anne-Dauphine JULLIAND


Edition: J'ai lu
Nombre de pages: 230 pages

Résumé: L'histoire commence sur une plage, quand Anne-Dauphine remarque que sa petite fille marche d'un pas un peu hésitant, son pied pointant vers l'extérieur. Après une série d'examens, les médecins découvrent que Thaïs est atteinte d'une maladie génétique orpheline. Elle vient de fêter ses deux ans et il ne lui reste que quelques mois à vivre. Alors l'auteur fait une promesse à sa fille : "tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d'amour."Ce livre raconte l'histoire de cette promesse et la beauté de cet amour. Tout ce qu'un couple, une famille, des amis, une nounou sont capables de mobiliser et de donner. Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut pas ajouter de jours à la vie.


Mon avis : J’avais entendu parler de ce livre, et on me l’avait maintes fois recommandé chaudement.
J’ai enfin pu m’arrêter sur ce récit, et avoir les larmes aux yeux !

Tout démarre dans une famille tout à fait normale : un couple uni, un garçon (Gaspard), une fille (Thaïs) et un bébé qui se prépare. Une jolie famille heureuse.

Mais un jour, la mère de cette famille remarque que la démarche de sa fille est particulière : l’un de ses petits pieds ne se place pas correctement. Consciencieuse, elle demande des examens médicaux, et le drame arrive : La petite Thaïs est atteinte de leucodystrophie chromatique. Une maladie dont on ne guérit pas, dégénérescente et laissant peu d’espérance de vie.

Thaïs a deux ans.

Au-delà de l’annonce de la maladie, cette mère de famille nous raconte le parcours pour aider leur fille a profiter au maximum de sa courte vie, alléger ses souffrances et trouver une organisation familiale qui permette de pouvoir s’occuper de chacun des enfants.

A la naissance de leur troisième enfant, Azylis, l’annonce tombe : elle est aussi atteinte de la même maladie.

Si pour l’une, le combat est perdu d’avance, pour l’autre, en revanche, il est possible d’intervenir mais il faut agir vite.

Ecartelés entre leurs deux filles malades, et leur petit garçon qui comprend beaucoup mieux les choses qu’on pourrait le croire, ces parents montrent un courage et une patience à toute épreuve.
J’ai été bouleversée par le récit. Par la douceur et l’amour qui y transpire. Je suis admirative devant leur courage de se préparer à la mort certaine de leur fille.

J’ai lu ces pages à toute vitesse, et quand je ne lisais pas, je pensais à eux. Oui, c’est dur, oui c’est atroce, mais quelle leçon de vie ! Au-delà de la peine à laquelle ils se préparent, ils nous apprennent à voir ce qu’on ne voit plus parce qu’on court sans arrêt : le plaisir de faire un calin, le bonheur de pouvoir embrasser ses enfants, le bonheur d’avoir une bonne santé…

Voilà un livre que je ne suis pas près d’oublier.


Points attribués : 10/10

jeudi 25 juin 2015

Robin Williams: "O capitaine, mon capitaine" d' Emily HERBERT


Edition: Michel Lafon
Nombre de pages: 288 pages

Résumé: Robin Williams… Qui ne se souvient pas de son légendaire « Ô capitaine, mon capitaine ! » du Cercle des poètes disparus ? De sa prestation aussi touchante que délirante de Madame Doubtfire ? De son interprétation plus vraie que nature de Peter Pan ? Tour à tour ami de la famille, maître à penser ou clown, ce comédien jovial cachait pourtant un homme tourmenté.Fils unique et enfant solitaire mal aimé par ses parents, Robin s’invente des vies. Jusqu’au jour où il annonce à son père qu’il veut devenir acteur. « Vas-y, sois heureux », lui répond celui-ci.
Dix années durant, Robin investit cabarets, théâtres et plateaux télé, où ses gags, ses personnages inédits et ses sketches stupéfiants le font connaître du public et des professionnels. Une star est née.
Pourtant, la gloire et la reconnaissance ne lui permettent pas de se délivrer de ses démons intérieurs, et chaque jour de sobriété est une victoire sur son addiction à la drogue et à l’alcool, seuls remparts à sa dépression. Comment un être aussi solaire et altruiste a-t-il pu se laisser ainsi ronger par le mal-être ?
Dans cette seule biographie consacrée à Robin Williams depuis son suicide, Emily Herbert rend ici hommage à l’un des acteurs les plus aimés de ces dernières décennies.


Mon avis : Robin William a toujours été un de mes acteurs favoris. J’ai aimé beaucoup de ces films.
Quand j’ai découvert qu’il existait une biographie, je n’ai pu faire autrement que de le lire.

Je dois dire qu’elle a changé mon regard sur cet acteur remarquable. Pas en mal, non. Mais disons que la façade qu’il donnait toujours dans ses films, mélange d’humour et de provocation, n’était pas seulement un rôle qu’il jouait. Sous ce maquillage de quelqu’un qui s’amuse, il y avait un homme qui souffrait, et qui a eu de nombreuses addictions malheureuses.

J’ai découvert ses problèmes d’alcool, de drogue, de couple… J’ai découvert ses débuts sur les chapeaux de roues, et les couacs qui ont parfois suivi. J’ai lu quelques-uns de ses interviews, beaucoup de témoignages de personnes ayant travaillé avec lui. J’ai aussi vu, au travers de ses lignes, la profonde gentillesse qui l’animait, le poussant à aider beaucoup d’associations et donnant souvent de sa personne pour un malade.

Il était quelqu’un de complexe, bien plus que ne le laissait paraître ses rôles comiques, ses films pour enfants, ou ses rôles dans la peau d’un grand enfant.

Je réalise que, finalement, on ne connaît pas tant tous ces hommes et femmes que l’on admire sur grands écrans. Et que, parfois, sous des airs de prima donna, ou de star, il existe une réalité plus terre à terre, et beaucoup moins mirobolante.

Je continuerai d’admirer cet homme disparu. Je continuerai d’apprécier ses livres, tout en ayant à l’avenir une idée des dessous des rôles qu’il s’est vu offrir au long de sa vie.


Points attribués : 10/10

mercredi 24 juin 2015

Le pays des contes tome 3: L'éveil du dragon de Chris COLFER


Edition: Michel Lafon
Nombre de pages: 442 pages

Résumé: Depuis que la brèche entre les univers a été refermée, les jumeaux Alex et Conner vivent séparés. Alex continue son apprentissage de la magie, et Conner est un collégien brillant. Lorsque ce dernier découvre qu’une menace séculaire pèse sur le Pays des contes, il se lance dans une quête périlleuse à travers l’Europe, prêt à tout pour prévenir ses amis et trouver le portail oublié qui lui permettra de les rejoindre.Mais le danger que craignait Conner s’avère pire que prévu : une armée piégée entre les deux mondes depuis près de deux cents ans est soudain libérée. Et avec elle, la seule chose capable de détruire le Pays des contes : le dernier œuf de dragon.

Mon avis : J’ai attendu ce nouveau tome avec impatience ! J’ai trépigné dès que j’ai su qu’il était paru !

On retrouve Alex et Conner, là où on les avait laissés, un an auparavant : Alex au Pays des contes, Conner dans le monde réel. Oh bien sûr, ils communiquent toujours par miroir interposé, mais c’est pas tout à fait la même chose.

Alex a pour tâche d’apprendre le métier de bonne fée. Et elle s’applique, autant qu’elle le peut.
Bien que la tâche lui semble difficile, sa grand-mère et les autres fées sont là pour l’encourager. Jusqu’au jour où elle est jugée apte à être nommée au conseil des Gens qui Vécurent Heureux et Eurent Beaucoup d’Enfants.

Pendant ce temps, Conner est choisi pour un voyage en Allemagne, afin d’assister à la toute première lecture de trois contes des frères Grimm. Contes dont personne ne connaissait l’existence jusque-là.
Mais les choses ne seront pas aussi simple. Car, en réalité, l’un de ces contes est un avertissement de danger pour le Pays des Contes. Il faut donc que Conner trouve le moyen de prévenir sa sœur au plus vite. Sœur, qui pour l’instant, est visiblement injoignable.

Commence alors une course contre le temps.

Ce tome est aussi bien que les deux premiers. Je l’ai lu aussi rapidement, et j’ai été aussi vite prise dans l’histoire.

Alex et Conner ont grandi depuis le premier tome, et ils sont entrés dans leur adolescence, avec ce que cela comporte comme soucis, avec ou sans magie.

J’ai apprécié que Chris Colfer approfondisse leurs sentiments, et leurs premiers émois. Ca rend ces deux ados tout à fait réels.

L’humour est toujours présent (on peut compter sur Conner) mais le danger est bien présent, et il se fait sentir. La première guerre depuis le début de l’histoire. Un seul bémol pour moi : ce fameux œuf de dragon dont on nous parle dans le résumé ne fait qu’une bien trop brève apparition. Je m’attendais à ce qu’il soit vraiment plus exploité.

Mais quoi qu’il en soit, j’attendrai le tome suivant avec la même impatience.


Points attribués : 10/10

mardi 23 juin 2015

Comme un conte de Graham JOYCE


Edition: Bragelonne
Nombre de pages: 384 pages

Résumé: Tara n’avait pas seize ans lorsqu’elle a disparu sans laisser de trace. Son corps n’a jamais été retrouvé, mais dans sa famille, on a fini par se faire à l’idée qu’on ne la reverrait plus. Pourtant, vingt ans plus tard, le soir de Noël, on frappe trois coups à la porte de ses parents.
Tara se tient sur le seuil. Une Tara fatiguée, sale, échevelée… mais qui n’a pas vieilli d’une ride. Elle explique sa longue absence par l’appel du voyage, mais les incohérences de son récit laissent son frère et son ancien compagnon sceptiques. La vérité qu’elle finit par leur avouer semble plus incroyable encore : elle aurait été enlevée par des fées… Entre amnésie et aliénation, à quel point le fantasme se mêle-t-il à la réalité ?

Mon avis: Mon avis : Après vingt ans d’absence, quand tout le monde la croit morte, Tara réapparaît devant la porte de chez ses parents.

Les choses ne sont pas facile : Tara ne semble pas avoir vieilli, elle ne donne pas d’explications tout d’abord quant à sa disparition, elle semble sur son nuage.

Puis, peu à peu, elle explique. Mais ce qu’elle raconte est loin d’être ce que sa famille s’attendait à entendre. Pour eux, il s’agit d’une histoire incohérente. Pour elle, il s’agit de ce qu’elle a réellement vécu.

Entre analyse psychiatrique, le récit de Tara et les ressentis de sa famille et de ses proches, il apparaît une trame qui permet de douter, de croire que, peut-être, ce que raconte Tara peut être vrai.
Le début du livre est vraiment très intrigant. J’avoue, j’avais vraiment hâte de découvrir la suite de l’histoire.

Mais très vite, je me suis aperçue que je parcourais les pages, sans trouver d’éléments nouveaux. Arrivé à la moitié du livre, je n’en savais toujours pas plus qu’au début, et je commençais sérieusement à rester sur ma faim.

Le reste du livre est resté sur la même ligne. Très peu de rebondissements, très peu d’inattendu. 
J’ai eu un léger malaise : les sentiments sont trop opposés (entre une mélange d’enfance et de cynisme) , et certains personnages m’ont semblé trop détaché des évènements, puisqu’ils soient pris logiquement dans le bouleversement du retour de Tara.

Enfin, vous l’aurez compris, je suis bien déçue de ce livre que j’avais vraiment envie de découvrir.

Points attribués : 6/10

lundi 22 juin 2015

C'est lundi, que lisez-vous? (72)


 Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant surle blog de Galleane.

Il s'agit de répondre à trois questions:
1. Qu'ai-je lu la semaine passée?
2. Que suis-je en train de lire?
3. Que lirai-je après?











Lycéenne parfaite, athlète accomplie aux notes maximales, Emma n’a pourtant qu’une amie, Sara, et ne sort jamais. Personne ne la connaît vraiment. C’est ce mystère qui attire immédiatement Evan, tout juste arrivé de San Francisco. En quelques jours, il va bouleverser le quotidien bien huilé de la jeune fille, et devenir sa raison de vivre. Mais il ignore qu’en tentant coûte que coûte d’entrer dans sa vie, il la menace directement. En effet, Emma vit chez son oncle et sa tante qui la maltraitent quotidiennement, parfois jusqu’au sang. Et si elle fait profil bas, c’est avant tout pour que personne ne remarque ses nombreux bleus…


Saint-Libéral est un petit bourg de Corrèze, tout proche de la Dordogne, pays d'élevage et de polyculture. Avec dix hectares et dix vaches, on y est un homme respecté comme Jean-Edouard Vialhe, qui règne en maître sur son domaine et sa famille : sa femme et leurs trois enfants, Pierre-Edouard, Louise et Berthe. Dans cette France qui n'avait guère bougé au XIXe siècle, voici que, avec le siècle nouveau, des idées et des techniques " révolutionnaires " lentement apparaissent et s'imposent. Et le vieux monde craque...


On disait éteinte la race des griffons, ces créatures mythiques menées par les danseurs d'orage. Pourtant, Yukiko et son père reçoivent l'ordre d'en capturer un pour le cruel shogun des îles de Shima. Contre toute attente, ils y parviennent, mais Yukiko se retrouve perdue dans une forêt sauvage, avec pour seule compagnie un griffon mutilé qu'elle nomme Buruu. Unis dans l'adversité, la jeune fille et l'animal s'entraident. Yukiko serait-elle la véritable danseuse d'orage, ultime espoir du peuple ?« Comment ?




Kaboul, 2007 : les Talibans font la loi dans les rues. Avec un père toxicomane et sans frère, Rahima et ses sœurs ne peuvent quitter la maison. Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui permettra à la jeune Rahima de se travestir jusqu’à ce qu’elle soit en âge de se marier. Elle jouit alors d’une liberté qui va la transformer à jamais, comme le fit, un siècle plus tôt, son ancêtre Shekiba. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.


Une fois encore, l’histoire de Germain Crèvecœur semble étroitement liée à la grande Histoire du monde. Mais, otage d’un conflit allemand dans lequel on exploite son talent, et témoin d’un amour contre nature dans lequel il joue les héros malgré lui, il ne pense qu’à assouvir sa passion pour les souliers féminins. Afin qu’elle survive au chaos de l’humanité, Germain signera un pacte avec le diable et acceptera même de revenir dans son antre. Il percera alors le mystère de sa naissance.

De ses jeux de séduction sulfureux à la mélancolie de son cœur solitaire, ce prodigieux chausseur pour dames nous entraîne dans le souffle de la guerre autant que dans le tourbillon de son génie créatif.

Et vous, que lisez-vous?

dimanche 21 juin 2015

Dans ma boîte aux lettres (59)


Bonjour!!!! 

Comment allez-vous? Les examens sont-ils finis? A vous les projets de vacances ou pas encore?

Si mes têtes brunes sont enfin sortis de cette semaine si difficile, j'ai de mon côté eu une boîte aux lettres bien remplie!

D'abord, mon chéri m'a fait plaisir.

Voilà ce qu'il m'a offert


Elizabeth peine à s'intégrer dans son lycée. Alors, quand son professeur d'histoire lui propose un petit job dans une bibliothèque, elle se dit que ce sera l'occasion de faire des rencontres. Après un entretien pour le moins étrange, la voilà engagée. Elle s'aperçoit aussitôt que le Dépôt n'est pas une bibliothèque ordinaire: pas un seul livre à l'horizon, uniquement des objets. Mais surtout, un mystère plane au sujet d'une collection située au sous-sol et dont personne n'accepte de lui parler: La Collection Grimm. Elle abrite des objets de contes de fées _ les bottes de sept lieues, le miroir de Blanche-Neige... Quelques uns disparaissent, et un étrange oiseau géant rôde autour...
Quel secret cache cette Collection Grimm qui semble déchaîner les passions?

J'ai vraiment très très envie de me remettre au dessin. Il ne me reste maintenant qu'à me fournir une belle palette de crayons à dessins, et je pourrai m'y remettre 

L'édition Borée m'a bien gâtée, puisqu'elle m'a envoyé trois livres.


 En décembre 1942, Paul et Julie recueillent Mériam, une jeune fille de treize ans, muette, qui a pris la fuite dans l'idée de rejoindre l'Espagne. Ils ont entendu dire que, dans les montagnes avoisinantes, il existait des solutions pour aider l'adolescente. Sur place, ils rencontrent un couple, Abel et Madeleine, qui ne souhaite plus remplir ce type de missions, la sécurité étant menacée dans la région, mais accepte tout de même d'accueillir Mériam pour quelques jours. Ce premier contact avec la Résistance sera le point de départ de l'engagement de Paul et Julie contre l'Occupation allemande..


Installé à la terrasse d'un café, un vieil homme, David Farman, se souvient.. Il se souvient de ses premières années dans l'atelier de couture de son père, son premier emploi au Carreau du Temple auprès d'un commerçant de tissus et de vêtements, la reprise de ce négoce au nom des Farman. Il se rappelle aussi ses virées dans les bals avec les copains, ses rencontres féminines. Et puis lui reviennent en mémoire les dures années d'Occupation, son combat contre le nazisme, son soutien aux Juifs aussi après la guerre. Aujourd'hui, le vieil homme peut tirer sa révérence, le sentiment du devoir accompli.. 


À l'inverse de son frère aîné, Armand, solide et rustre paysan, est revenu vivant des tranchées. Mais son âme est meurtrie par la vision du soldat allemand transpercé de sa baïonnette qui, avant de mourir, lui a transmis comme une aumône la photographie écornée de sa jeune épouse. Dorénavant et pendant de nombreuses années, Armand n'aura de cesse de retrouver ce prénom : Monica, pour lui avouer son geste et enfin, espère-t-il, atténuer sa culpabilité et sa souffrance. Une nouvelle guerre, la Résistance, le maquis n'atténueront en rien son opiniâtreté. Parviendra-t-il à retrouver celle dont il est secrètement devenu amoureux ?

J'ai aussi reçu la masse critique particulière de Babélio.

Kaboul, 2007 : les Talibans font la loi dans les rues. Avec un père toxicomane et sans frère, Rahima et ses sœurs ne peuvent quitter la maison. Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui permettra à la jeune Rahima de se travestir jusqu’à ce qu’elle soit en âge de se marier. Elle jouit alors d’une liberté qui va la transformer à jamais, comme le fit, un siècle plus tôt, son ancêtre Shekiba. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.

Et enfin, Bob Boutique m'a envoyé son nouveau livre. Voilà ce qu'il en dit:

"Mon nouveau thriller policier vient de sortir de presse ! Un suspense mystérieux de 450 pages, époustouflant, et comme d'habitude, une chute inattendue. A lire d'une seule traite dans l'avion de vos vacances puis sur la plage..."

Et vous, qu'avez-vous découvert?