Edition: Presses de la cité
Nombre de pages: 458 pages
Résumé: Un beau matin, Eyja se réveille dans un petit village de pêcheurs islandais, mariée à un ivrogne de vingt ans son aîné. Si ce dernier empoisonne son quotidien, elle ne parvient pourtant pas à s'en détacher. Mais sa grand-mère, déterminée à la bousculer, lui offre un nouveau départ et l'envoie rejoindre sa cousine, l'audacieuse Rúna, en Suède. Il est temps que la jeune femme tourne la page. Là-bas, parviendra-t-elle à écrire le roman auquel elle pense depuis des années ? Servi par un style fluide et sans fioritures, ce texte moderne et intelligent, en grande partie autobiographique, pose la question de la création littéraire. Qu'est-ce qu'un bon auteur ? Qu'est-ce qu'une bonne histoire ? Peut-on échapper au point final ?
Mon avis: Eyja
est perdue. Mariée à un alcoolique, ayant des rêves d’écriture sous le bras,
mais ne sachant plus par quel bout prendre la vie, elle au bord de la déchéance
totale.
Sa grand-mère prend
les choses en main le jour où elle propose un marché : contre une grosse
somme d’argent, Eyja partira en Suède avec sa grande cousine, afin d’écrire son
livre.
Le choses vont en
être bouleversées…
Pour une fois, je
ne sais pas non plus par quel bout prendre ce livre. J’ai eu l’impression
durant ma lecture de devoir reconstituer une ligne de temps que quelqu’un se
serait amusé à chiffonner.
Entre flashbacks
et bonds en avant, Eyja balance. Mais les différents sauts dans le temps
finissent par faire perdre le fil de l’histoire. Eyja est particulière,
oscillant entre l’espoir, l’effort et la déchéance.
J’avoue ne pas
avoir toujours compris certaines réactions des personnages. Entre une tante
complètement déjantée, une mère à demi absente, une grand-mère mi-aimante,
mi-autoritaire, j’en ai perdu mon latin.
Le fait que les
répliques ne soient pas clairement espacées dans le texte empêchent une lecture
qui respire, où l’on a le temps de reprendre son souffle. Le tout est compact,
mélangeant les périodes de l’histoire sans aucune séparation.
Arrivée à la fin
du livre, j’ai enfin réussi à recréer une ligne du temps complète, replaçant
les morceaux à leurs bonnes places. Mais il m’aura fallu attendre la fin pour y
arriver, ce qui est vraiment dommage.
Peut-être que le
style d’écriture d’auteur nordique ne me convient tout simplement pas. C’est,
après tout, un avis tout à fait personnel.
Points attribués :
6/10
Je remercie l’édition
Presses de la Cité pour cette lecture islandaise.
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