mardi 6 octobre 2015

Le cri de la terre de Sarah LARK


Edition: Archipel
Nombre de pages: 606 pages

Résumé: Gloria, l’arrière-petite-fille de Gwyneira McKenzie (la jeune Anglaise qui débarquait sur les côtes de la Nouvelle-Zélande dans Le Pays du Nuage blanc), a joui d’une enfance et d’une adolescence idylliques à Kiward Station, la ferme familiale.
Mais tout s’effondre quand ses parents – pourtant absents car pris par la carrière de cantatrice de sa mère – lui font savoir qu’il est temps pour elle de devenir une véritable lady.
Gloria doit alors tout quitter et faire ses adieux à ceux qui l’entourent, en particulier son cousin Jack, dont elle est très proche. Destination l’Angleterre et un austère pensionnat !
Contrainte de se plier aux règles strictes de l’établissement, incapable de s’intégrer, Gloria se retrouve plus seule et démunie que jamais.
Aussi décide-t-elle de rentrer coûte que coûte dans son pays, celui du nuage blanc, et, qui sait, d’y retrouver Jack…

Mon avis : Kura et Elaine ont grandi, se sont mariées, ont eu des enfants. Gloria, la fille de Kura, est née à Kiward Station, et s’y sent bien. Jusqu’au jour où sa mère, en tournée internationale, décide de la placer dans un pensionnat anglais, afin d’y parfaire son instruction.

Gwyneira propose alors à Lilian, la fille ainée d’Elaine, de se joindre à elle.

Voilà donc deux petites jeunes filles, n’ayant jamais quitté leur Nouvelle-Zélande natale, transportées dans un monde qu’elles ne connaissent. Si Lilian s’adapte très, il n’en pas de même de Gloria…

Parvenue à la fin de  leur scolarité, Lilian rentre dans sa famille, tandis que Gloria se voit imposer son avenir : sa mère a décidé qu’elle l’accompagnerait dans ses tournées, avenir dont Gloria ne veut pas. Elle finira par s’enfuir, et traverser les pires épreuves pour arriver à retourner à Kiward Station.

Ce dernier tome est bouleversant ! Il se passe en pleine période de Première Guerre Mondiale, et les temps sont difficiles, même pour les éleveurs nantis.

Gloria a un parcours particulièrement difficile, et si les termes ne sont pas crus, il n’en reste qu’il ne suffit d’un peu d’imagination pour se rendre compte de ce qu’elle a pu traverser.

Cette trilogie se termine en apothéose. Les choses se passent de façon intense, les personnages sont toujours aussi réels. Sarah Lark sait rendre son décor magnifique : fort et magnifique.

Mon seul regret, c’est d’avoir eu l’impression que l’auteur a du rapidement terminer son livre, sans fignoler comme elle l’a fait pour les autres tomes. Oh bien sûr, il y a un happy end, mais la fin arrive trop vite, sans épilogue. Le rideau est tombé trop vite.

Quoi qu’il en soit, je place désormais Sarah Lark parmi mes auteurs fétiches, ces auteurs dont j’achèterais le prochain livre sans même lire le 4ème de couverture.

Points attribués : 10/10


Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture magnifique.

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