Edition: Sarbacane
Nombre de pages: 280 pages
Résumé: Après un an en foyer, Dylan, un garçon de 16 ans tendre et soli- taire, rentre chez lui… où une surprise l’attend : son père a trouvé une remplaçante à sa mère, partie trois ans plus tôt.
A priori, Dylan n’a rien contre Cynthia, sa séduisante belle-mère. Sauf quand elle met son chien Rusty dehors « parce qu’elle ne supporte pas son odeur ». Et puis, Dylan ne comprend pas pour- quoi c’est elle qui fait la pluie et le beau temps dans la maison alors qu’elle passe ses soirées à se faire draguer dans les bars. Il ne comprend pas non plus pourquoi son père mute caniche dès qu’elle le siffle… Mais le pire, c’est quand il finit par comprendre. Cynthia n’est pas seulement une belle-mère désagréable et égoïste : c’est une veuve noire, une machine à diviser, à manipuler et démolir les autres.
Là, il n’a plus qu’une issue : se tirer avec Rusty, direction la forêt, le seul endroit où il se sent en sécurité, pour aller voir si ailleurs a plus de sens qu’ici.
Mon avis :
Dylan a 16 ans. Après le départ de sa mère, il s’est retrouvé pendant un an en
foyer d’accueil, car son père avait dérivé dans l’alcool.
Il voit son
retour à la maison comme une résurrection, il pense retrouver tous ses repères.
Mais c’est sans compter que son père a eu sa vie de son côté, et qu’il y a
inclut d’autres personnes.
Cynthia, sa
nouvelle belle-mère, et son petit garçon, sont apparus dans le décor. Et Dylan
n’a pas le choix que de composer avec.
Mais la
cohabitation se révèle difficile. Si Dylan n’a que son père et son chien,
Rusty, au monde, Cynthia a décidé de mettre son grain de sel dans l’organisation
de la maison. Et Rusty se trouve exclu de cette nouvelle organisation.
Dylan, sensible,
rêveur et aimant la nature, n’a d’autre choix que de prendre patience, de s’occuper
de Rusty autant que possible, et de regarder son père devenir esclave de cette
femme égoïste au plus haut point.
Jusqu’à ce que ça
dérape…
Le personnage de
Dylan m’a énormément plu. Consciencieux, discret, tendre, et un peu déboussolé,
il est attachant au plus haut point. C’est un adolescent hors du commun,
préférant la compagnie des arbres à celle des humains. Son chien est son meilleur
ami, celui qui ne lui fait pas faux bond. Il l’aime au-delà de tout, et cette
amitié est touchante également.
Le sujet de la
famille recomposée est loin d’être facile. Et dans le cas présent, il est
présenté de façon négative. Evidemment que toutes les cohabitations ne sont pas
faciles, et celle-ci est un exemple tout ce qu’il y a de plausible. Un père qui se retrouve seul, et qui s’accroche
à cette jeune femme qui pétille, au point d’être à découvert sur son compte.
Mais il ne réalise pas qu’il s’enfonce plutôt que de se porter mieux.
Au final, j’ai
beaucoup aimé ce livre. Il est doux, et franchement c’est un livre agréable à
lire. Une bouffée de nature, de forêt et d’amitié simple.
Points attribués :
9/10
Je remercie l’édition
Sarbacane pour cette lecture tendre.
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