mercredi 9 décembre 2015

Les profondeurs de James GRIPPANDO


Edition: Mosaïc

Nombres de pages: 393 pages

Résumé: Les marais des Everglades sont troubles, ce matin. On vient de trouver le corps d’une femme. Une femme noire. Abe est procureur, réputé irréprochable et sans tache et, pour lui, cette scène de crime n’est pas différente d’une autre. Mais quand on identifie le corps, et que l’agent Victoria Santos lui demande s’il connaît cette femme, Abe hésite à répondre… Une seconde d’hésitation qui le propulse du côté des suspects. Et l’entraîne dans les profondeurs d’une spirale infernale le jour où sa propre femme, Angelina, disparaît à son tour.

Mon avis : Abe a perdu sa première femme. Il s’est remarié, s’occupe toujours de son beau-frère qui présente des troubles mentaux, et mène sa carrière de procureur aussi bien que possible.

Tout pourrait bien aller si un tueur en série ne faisait pas son apparition dans son secteur.  Les choses s’enchaînent très vite : le FBI prend les choses en main, relie ce meurtre avec les précédents, jusqu’à ce que quelque chose de totalement imprévu arrive. Angelina, la femme d’Abe, disparaît subitement.

Mis  sur la sellette, soupçonné de l’avoir tué, Abe se retrouve confronté à un agent du FBI coriace, déterminée à prouver qu’il est coupable.

Je n’ai pas été transporté par ce roman. Bon, j’avoue que le suspense et les retournements de situation sont bien présents.

Une dose de mystère plane sur tout le récit. Et l’agent ennemie d’Abe est particulièrement bien décrite.

La fin du livre laisse planer un beau doute, et à chaque lecteur d’imaginer ce qu’il veut.
Mais malgré cela, j’ai trouvé que c’était tiré en longueur. J’ai trouvé que l’enquête stagnait, qu’on retournait les éléments dans tous les sens pour faire durer le récit.

Je n’ai pas été convaincue, peut-être parce que l’ambiance était étonnant : ni réellement, ni légère évidemment. Cette atmosphère approximative ne m’a pas permis de me plonger réellement dans l’histoire, et je pense que c’est ce qui m’a empêché de vraiment apprécier.

Dommage, pour cette fois, je n’adhère pas.

Points attribués : 6/10


Je remercie l’édition Mosaïc pour cette lecture particulière.

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