Edition: HC edition
Nombre de pages: 295 pages
Résumé: Alice Hoffman, nerveusement détruite après la disparition de son fils de 11 ans lors d’une terrible catastrophe fluviale, a décidé de mourir.Mais elle se réveille dans une clinique, cinquante-trois jours après sa tentative de suicide. Ses souvenirs reviennent en même temps que sa douleur. Dans cette ambiance suspendue, où on l’incite mollement à vivre, elle fait la connaissance de Van Dern, un officier de police en convalescence, victime d’une grave blessure reçue en opération.
Une étrange complicité va naître entre ces deux naufragés. Car tout ne s’est peut-être pas passé comme Alice l’avait cru : qu’est-il vraiment arrivé ce jour-là près de l’écluse n°9 ? « Alice la suicidée », et Van Dern, le flic « en longue indisponibilité » vont se lancer à la recherche d’une terrifiante vérité.
Mon avis : Alice Hoffman émerge d’un coma de 54 jours. Elle a tenté de se suicider après avoir perdu son fils tragiquement. Mais alors qu’elle tente de reprendre pied dans la réalité, un homme apparaît au bout de son lit, lui disant que Franck n’est pas mort.
Elle veut y croire, mais ce qu’elle croit savoir n’est peut-être pas la réalité…
Le thème, j’adore. Un mystère sur lequel on se penche, des personnages ayant un lourd passé, des fils d’intrigues qui s’entremêlent.
De petits indices parsèment les pages, et permettent de s’orienter vers la réalité la plus logique. J’en ai en tout cas repéré quelques-uns, au fil des pages. Mais je n’en dirai pas plus…
Les souvenirs d’Alice croisent d’autres hypothèses, et c’est ce qui crée une histoire énigmatique.
Si je n’ai absolument rien à reprocher au thème, j’en ai plus à dire sur le style. Et malheureusement, au dépend du livre. C’est le premier livre que je lis de Michel Moatti, et donc je ne savais pas du tout sur quoi j’allais tomber (bien que d’autres titres du même auteur m’aient déjà fait de l’œil sur les étalages de ma librairie). C’est un écrivain que je connaissais déjà de nom, du fait de sa réputation dans la blogosphère.
Aussi ai-je été déçue du ton froid et détaché qui est utilisé pour narrer l’histoire. Bon, en laissant décanter, je comprends mieux (après avoir lu la solution du mystère) pourquoi cela paraître aseptisé et impersonnel. Malgré cela, je reste un peu sur ma faim. Peut-être faudrait-il que je lise un autre livre du même auteur, pour me faire une meilleure idée, car malgré tout, j’ai aimé le fond de l’histoire.
Points attribués : 7/10
Je remercie l’édition HC pour cette lecture énigmatique.
Il vous tente?
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