vendredi 5 août 2016

Freddie Friday d'Eva RICE


Edition: Baker Street
Nombre de pages: 345 pages

Résumé: Marnie, petit génie des mathéma-tiques du prestigieux établissement St Libby, a tout de l’élève modèle. Jusqu’au jour où, avec son amie Rachel, elle commet l’irréparable. Pour oublier, elle va noyer son angoisse dans l’alcool.

Juste avant ces événements drama-tiques, elle a fait une rencontre singulière : sa seule raison de vivre, désormais, sera de revoir Freddie Friday, ce garçon qui travaille à l’usine de céréales Shredded Wheat. Ses rêves vont devenir les siens. Mais pour qu’ils se réalisent, elle aura besoin de son professeur de maths, la belle Julie Crewe, autrefois danseuse. Acceptera-t-elle de l’aider ? Aura-t-elle envie de remuer le passé, de se rappeler ce temps où elle était encore capable de danser, avec l’irrésistible et mystérieux Jo à Central Park ?



Mon avis :Marnie est une jeune fille très douée en mathématiques. Elle est étudiante dans un établissement huppé. Se sentant un peu mal dans sa peau, elle a parfois du mal à se sentir à l’aise parmi ses condisciples.

Mais Rachel Harper a du bagout, et Marnie l’écoute, une fois n’est pas coutume. C’est la fois de trop, et suite à une grosse erreur de jugement, elle est renvoyée de l’école.

Obligée de s’inscrire au lycée municipal si elle passer son examen, elle découvre également un monde à côté de l’école. Mais ce qu’il l’intéresse le plus, c’est de retrouver le garçon qu’elle et Rachel ont croisé lors de leur escapade.

Ce n’est pas bien compliqué, et la voilà faisant la connaissance de Freddie Friday, jeune électricien, et danseur émérite qui s’ignore.

Marnie ferait tout pour lui, même lui trouver un professeur de danse.

Je suis… sous le charme ! Littéralement, il n’y a pas d’autres mots.

Ce roman dégage une atmosphère de douceur, de langueur, de nostalgie. Du début à la fin, il est parsemé de perles littéraires, de phrases qu’on a envie de retenir, de relire et de savourer.

Rien que Freddie Friday lui-même semble être un mélange entre Peter Pan et Noureev, un être fait de candeur, de force et d’innocence. Il est spécial, dégage une aura lumineuse, et semble sorti tout droit d’un rêve. Il est énorme et minuscule à la fois.

Marnie est attachante, tendre et amoureuse. A la folie. J’ai entendu son cœur battre, son rythme s’affoler, ses pensées se bousculer. Un véritable émoi de jeune fille, pourtant de papier, que j’ai vu vivre.

Ce livre pourrait rendre poétique n’importe quelle situation, pour peu qu’on l’intercale dans le récit. Un tout simple décor (une couverture, un sachet de fruit, un livre oublié, et une bouteille de jus sous un arbre), et me voilà imaginant la scène avec l’envie immédiate de m’y installer !

J’ai été complètement subjuguée par ce livre. Je peux dire très honnêtement que je l’ai adoré, qu’il sera l’un de mes plus beaux coups de cœur 2016.

Merci à cet auteur de m’avoir permis de rêver, de sentir la douceur sortir de ces pages.

Points attribués : 10/10

Je remercie l’édition Baker Street pour cette lecture merveilleuse.

Il vous tente?

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