mardi 30 août 2016

Les rives des terres lointaines de Sarah LARK



Edition : Archipel

Nombre de pages : 606 pages

Résumé : Irlande, 1846. A 17 et 19 ans, Kathleen et Michael sont amoureux. Ils ne rêvent que d’une chose : quitter leur île natale pour rejoindre les Amériques, y fonder une famille et commencer une vie nouvelle. Car Kathleen est enceinte…

Mais ces projets s’effondrent quand Michael est arrêté pour avoir volé du pain. Il est alors envoyé en Australie pour y purger sa peine. Au cours de la traversée, il fait la connaissance de Lizzie, une jeune prostituée.

Pendant ce temps, Ian Coltrane, un vendeur de bétail, demande en mariage Kathleen, inconsolable depuis le départ de son amant. Ses parents acceptent sans hésiter. Les jeunes époux partent alors tous deux pour la Nouvelle-Zélande, dans l’espoir d’y faire fortune.

Hélas, Ian se révèle vite cupide et violent. De son côté, Michael – qui ne cesse de penser à Kathleen – est courtisé par Lizzie. Pour échapper au sort qui les attend, ils décident tous deux de s’enfuir pour la Nouvelle-Zélande.

Le destin saura-t-il réunir Michael et Kathleen ?


Mon avis : En Irlande, dans le milieu des années 1800, la vie est pénible pour les fermiers. Les récoltes ne sont pas bonnes. Et le reste ne suit donc pas non plus. Au beau milieu de cette misère, un idylle est née. Kathleen, employée de maison chez le propriétaire terrien du village, ne jure que par Michael, qui est issu d’une famille réputée légèrement révolutionnaire. On parle de trafic d’alcool, par exemple. Mais leur amour leur semble pouvoir dépasser tout ça.

Jusqu’au jour où Kathleen se découvre enceinte, et où Michael, voulant prendre ses responsabilités envers la jeune fille, perdra tout : Kathleen et sa liberté. Livrée à elle-même, avec un déshonneur dont elle ne pourra plus se défaire, elle n’a pas beaucoup de choix pour son avenir. Elle est bien obligée d’épouser le seul homme qui veut bien d’elle, malgré le bébé qu’elle porte. Celui-ci compte démarrer une nouvelle vie en Nouvelle-Zélande, et Kathleen n’a d’autre choix que de le suivre…

L’auteur a, dans cette nouvelle histoire, déposé une nouvelle fois le décor sur les terres de la Nouvelle-Zélande. Il faut dire qu’elle a l’air de bien connaître le territoire, et quoi de mieux pour pouvoir situer ses personnages de façon précise ?

Kathleen et Michael sont des personnages piquants, jeunes et parfois bien naïfs. Ian Coltrane est quant à lui l’élément perturbateur, celui qui secoue l’histoire. D’autres personnages, qui pourraient paraître secondaires, sont en réalité très importants dans la trame. L’ensemble crée des relations auxquelles on aurait pu ne pas s’attendre.

C’est difficile de ne pas parler de certains passages, sans en dévoiler trop hihi. Mais ce que je peux vous dire, c’est que l’ensemble est bien prévu, quoi que, peut-être, un peu prévisible.

Faire embarquer Michaël sur un bateau pénitentiaire en direction de la Tanzanie, et faire emménager Kathleen en Nouvelle-Zélande, juste à côté… Vous vous doutez très vite de ce qui risque d’arriver.

Pour être tout à fait honnête, et bien que le livre se lise vraiment de façon agréable, je n’ai pas retrouvé le génie de plume que j’avais découvert dans la précédente trilogie. Et je n’ai pas l’impression non plus que cette romance aura une suite. Les générations grandissent trop vite dans ce livre, il n’est pas vraiment utile de continuer. C’est finalement, du moins c’est l’impression que j’ai eu, un sympathique happy end.

Pas de coup de cœur pour cette fois, mais un très agréable moment de lecture.

Points attribués : 8/10

Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture néo-zélandaise.

Il vous tente?


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