Edition: La Bourdonnaye
Nombre de pages: 145 pages
Résumé: Une fois encore, l’histoire de Germain Crèvecœur semble étroitement liée à la grande Histoire du monde. Mais, otage d’un conflit allemand dans lequel on exploite son talent, et témoin d’un amour contre nature dans lequel il joue les héros malgré lui, il ne pense qu’à assouvir sa passion pour les souliers féminins. Afin qu’elle survive au chaos de l’humanité, Germain signera un pacte avec le diable et acceptera même de revenir dans son antre. Il percera alors le mystère de sa naissance.
De ses jeux de séduction sulfureux à la mélancolie de son cœur solitaire, ce prodigieux chausseur pour dames nous entraîne dans le souffle de la guerre autant que dans le tourbillon de son génie créatif.
Mon avis :
Germain n’a pas terminé son récit. Après avoir raconté comment il a réussi à
intégrer le monde de la chaussure, s’y faisant un nom, le voilà pris en pleine
Seconde Guerre Mondiale.
Germain est
obligé de travailler dans l’usine qui l’emploie, mais pour les allemands cette
fois, et uniquement pour des chaussures d’homme. Ce qu’il déteste faire. Mais
pour sauver sa vie, il s’exécute.
Les choses se
compliquent lorsqu’il comprend que ses amis juifs ont été raflés pour être
déportés en camp de concentration, ne laissant derrière eux que la jeune
Hannah.
Germain prend
celle-ci sous son aile, même s’il sait que c’est dangereux, en lui donnant un
autre nom et un lien de famille. Mais la jeune fille, endurcie par la perte de
ses parents, prend en main son propre destin, allant à l’encontre de ce que
veut Germain.
Après la guerre,
il faut bien se retrouver une vie, et Germain est à Bayeux, sa ville natale.
Je ne sais
comment l’auteur arrive à faire, d’un récit somme toute banal, un moment
magique. Il y a toujours un moment, dans l’histoire, où les mots soudainement
de l’ampleur, où ils décollent des pages. Je n’arrive pas à expliquer comment,
en décrivant une boutique, elle arrive à créer du mystère, à donner l’envie d’aller
s’y promener.
Dans chacun de
ses trois tomes, il y a ce petit moment, ce petit déclic, qui fait apparaître
le merveilleux entre les lignes.
Je suis
entièrement conquise à la saga des Crèvecoeur. Au milieu d’une époque connue,
elle donne un sentiment d’irréalisme complet. On peut s’ancrer dans les
époques, mais continuer de rêver dans un jardin suspendu, dans des cachettes
surprenantes.
Ce mélange est
absolument génial, et je suis complètement sous le charme.
Points attribués :
10/10
Je remercie l’édition
Bourdonnaye pour cette lecture merveilleuse.
Même si,la saga a l'air très intéressante, je ne pense pas la lire...
RépondreSupprimerLes romans sur fond de SGM m'intéressent toujours... Pourquoi pas ! =)
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