mercredi 3 juin 2015

Phil Mazelot, Blue notre pour héroïne brune de Thiebaut DE SAINT AMAND


Edition: Edition du 38
Nombre de pages: 123 pages


Résumé: Phil Mazelot est un ancien agent des Renseignements qui a officié durant la 1re Guerre Mondiale. Même s’il s’en défend, et se dissimule du mieux qu’il peut sous des dehors de dur à cuire, c’est un rêveur, un vrai poète, un parolier de génie et parfois des vers sublimes lui viennent en tête aux pires moments de ses enquêtes.

Si la France insouciante de la fin des années vingt savoure encore la victoire, il sent le camp adverse ruminer son humiliation. Un nouveau conflit lui paraît inévitable. De poursuites haletantes en rencontres improbables, Mazelot va se rendre compte que le pouvoir et l’argent corrompent toutes les valeurs de la société. Des héros ordinaires se fédèrent peu à peu autour de lui pour former l’un des tout premiers réseaux de ce qui deviendra quelques années plus tard, la Résistance.

Thiébault de Saint Amand vous propose une série historique, musicale et irrésistiblement coquine où l’argot et l’humour sont omniprésents.

La première enquête de Phil Mazelot vous réserve bien des surprises… Qui aurait pu croire que Frédo mourrait un jour dans son lit ?

Mon avis : Que dire ? J’avoue que je termine ce livre sans vraiment savoir si je l’ai apprécié.
Philippe Mazelot est un enquêteur de l’après guerre. La gouaille à tout épreuve dont il use est plutôt déroutante. Je me suis parfois un peu perdue dans son argot, et la rapidité avec laquelle il passe d’une idée à l’autre.

Bon, bref, ce policier se voit confier une enquête, qu’il va avoir à cœur de mener à bien. Il fouine, questionne et, un peu comme le personnage Columbo tiens, à l’art de tirer les vers du nez.

Ce qu’il sait faire ça, c’est occuper son temps entre deux entrevues. Il ne s’ennuie pas : galipettes à droite, galipette à gauche, et sans aucun remords.

Il parle de sa femme (qu’on ne voit jamais… Vous voyez le rapport avec Columbo ?) mais la délaisse sans cesse. Il est empli de défauts : pingre, alcoolique, et gouailleur… Mais il écrit. Des chansons. Ou du moins il essaie.

Ce livre me laisse perplexe. Plus je vous en parle, et plus je me rends compte qu’il part un peu dans tous les sens. Car au final, s’il s’agissait bien d’une enquête au départ, j’ai l’impression qu’il a fait finalement beaucoup d’autres choses, plutôt que de résoudre l’affaire en cours.

J’ai été déstabilisée par la partie érotique, surtout. Bon , je ne suis pas prude, bien au contraire. Mais je ne vois pas vraiment ce que ces scènes viennent faire là. A moins, comme je le pense, que l’auteur ait écrit pour les hommes. Il m’est déjà arrivé de trouver qu’un livre était destiné aux hommes, plutôt qu’aux femmes. Et je pense que c’est le cas ici.

Voilà donc, je ne suis pas du tout séduite par ce personnage, au demeurant plutôt désagréable finalement.

Points attribués : 5/10


Je remercie l’auteur et sa maison d’édition pour cette lecture d’après-guerre.

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